Cocan Business Club/ François Amichia : “L’organisation du Cocan ne peut se faire sans le privé”
Le Cocan 2023 innove. En effet, dans le but de mener à bien ses activités et informer les Ivoiriens de façon permanente de ce qui se fait au Cocan 2023, les premiers responsables de cette institution ont décidé de créer une plateforme d’échanges dénommée « Cocan business club ». Pour le premier numéro de cette nouvelle trouvaille, c’est le secteur privé qui était à l’honneur à travers le président du Cgeci et celui de la Chambre du Commerce.
A cette occasion, François Amichia a défini le rôle des entreprises privées dans la bonne organisation de la prochaine coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. « Plus que par le passé, l’organisation du Cocan impose des contraintes et des investissements. Depuis 2017, l’Etat a investi un vaste programme de construction des infrastructures sportives. Rien de cela ne pourra se faire sans la participation du secteur privé. Qu’il s’agisse des contrats ou du sponsoring, l’organisation du Cocan ne peut se faire dans les entreprises », a-t-il fait savoir. « A moins de 500 jours de l’événement, la cérémonie de ce soir constitue à vous présenter le Cocan business club. Nous avons été abordés par de nombreuses personnes.
Des instances existent et sont bien organisées. Il y a des champions nationaux. Il fallait que nous puissions les avoir avec nous. Pour nous aider à fédérer le maximum de structures. Il y a des privilèges que nous comptons donner à notre initiative. Dans notre pays, nous connaissons la force du secteur privé. Le secteur privé animé par des passionnés. Je ne crois pas que les pays qui ont organisé la CAN, une telle initiative a été organisée», renchérit le ministre Amichia.
De son côté, le président Fama de la chambre du Commerce s’est réjoui de cette initiative : « Le Cocan a le soutien de la chambre du commerce et du secteur privé et nous allons l’accompagner ». Le président du Cocan a également fait le point de l’avancement des travaux de construction des infrastructures : « Yamoussoukro, Bouaké, San-Pedro, Korhogo, les infrastructures sont en voie d’achèvement. Dans ces villes, nous avons les lieux d’hébergement, il nous faut un large éventail de réceptifs hôteliers, des hôtels de deux étoiles à cinq étoiles, au moins 15 mille chambres… ». Le ministre François Albert Amichia et son équipe travaillent donc à faire de la Can 2023 une réussite totale.
Francis Aquey