Un observateur de la scène politique défend JAK et fait des précisions à « Dernière heure »
Dans sa parution du 22 février 2022, le journal « Dernière Heure » a cru bon de donner la parole à Monsieur Célestin Allah qui se présente comme étant journaliste professionnel, Membre du Bureau Politique du PDCI-RDA, Inspecteur du PDCI RDA et intitulé : Politique nationale / En réponse à ses attaques répétées contre Bédié et le PDCI : un membre du Bureau politique répond à Ahoussou Jeannot – Pourquoi le RHDP continue de fuir le Président du Sénat ivoirien ?
Nous vous livrons ici la réaction d’un observateur de la vie politique nationale.
Quand on ne sait pas, on s’informe pour ne pas se rendre coupable de désinformation et de mésinformation.
A la lecture dudit article, j’ai été particulièrement interpelé par plusieurs contre-vérités qui ont motivées ces quelques lignes (partie 1 de notre réaction) qui permettront certainement à nos concitoyens de se faire une idée définitive sur les préoccupations soulevées par Monsieur Célestin Allah.
Monsieur Célestin Allah semble s’être trompé de texte puisque nous constatons une absence totale de lien entre sa conclusion et le corps de son papier. Si non, comment comprendre qu’on puisse conclure que « Cette analyse n’est ni un chantage, ni une adversité. Mais la défense des intérêts et de l’image du PDCI-RDA et de son Président Henri Konan BEDIE nous recommande ces quelques lignes qui vont s’intensifier, car le PDCI-RDA et ses militants continuent d’être des chasse-mouches du Président du Sénat » alors que l’article loin de défendre le PDCI-RDA et ses dirigeants est un long réquisitoire qui s’apparente à un chantage et une adversité contre la personne du Président du Sénat. En effet à aucun moment son article ne révèle comment, le Président du Sénat aurait fait du PDCI-RDA et de ses militants ses chasse-mouches.
Quelles sont les injures ou offenses proférées contre le PDCI-RDA ses dirigeants qui justifie ce grand ramassis de contre-vérités, de rumeurs et de bruits de couloir qui attestent de sa méconnaissance des dossiers et son ignorance totale relativement aux faits qu’il ose aborder dans un quotidien national.
Lui qui prétend défendre le PDCI-RDA et ses dirigeants, peut-il nous expliquer pourquoi et comment le PDCI-RDA a pu partir d’un parti politique d’envergure nationale sous le Président Félix Houphouët-Boigny pour n’être que recroquevillé sur seulement deux ou trois régions du Grand Centre ?
Ahoussou est-il responsable de la naissance du RDR, de l’UDPCI, de l’UPCI, du RPP, tous sortis des entrailles du PDCI-RDA après le décès du Président Félix Houphouët-Boigny ?
Ahoussou est-il responsable de la quasi disparition du PDCI-RDA au Nord et à l’Ouest ?
Ahoussou est-il la cause de l’incapacité notoire du PDCI-RDA à se projeter et à se mettre véritablement en ordre de bataille pour la conquête du pouvoir d’état ?
Que cesse la plaisanterie pour laisser place aux vrais débats relatifs aux questions essentielles qui touchent à la vie de la nation.
Toutefois, quelques incohérences méritent des éclaircissements pour que nul n’en ignore.
De la qualité d’Avocat de Monsieur Jeannot AHOUSSOU-KOUADIO
Comment pouvez-vous de façon raisonnable venir sortir de telles inepties tout en vous prévalent du noble métier de journaliste qui serait en plus professionnel comme s’il y avait en Côte d’Ivoire des journalistes amateurs ?
Comment pouvez-vous oser vous attaquer à ce grand homme qui a ouvert son cabinet d’avocat à 29 ans et recruter des dizaines de cadres qui sont aujourd’hui des avocats renommés tant en Côte d’Ivoire que dans la Sous-région ?
Pour votre bonne gouverne, le cabinet qu’il a fondé existe encore et continue de prospérer.
Ahoussou a au moins le mérite d’avoir achevé ses études de droit, constitué un cabinet d’avocat, recruté des dizaines de collaborateurs et contribuer à la formation de nombreux avocats qui font la fierté de la profession de nos jours ? Et vous, Monsieur le Journaliste professionnel, quels sont vos faits d’armes ? Quelle est la dénomination de votre journal ? Vous le « professionnel » combien de prix avez-vous remporté pour attester de votre mérite reconnu ?
Je voudrais très humblement inviter Monsieur Célestin Allah à se rapprocher du barreau de Côte d’Ivoire pour éviter de colporter de telles mauvaises informations qui ne l’honorent pas et qui pourraient jeter le discrédit sur toute la digne profession des journalistes de Côte d’Ivoire.
Ce n’est vraiment pas compliqué de se renseigner et de s’informer pour éviter le ridicule…
De la demande de recomptage des voix formulée par la coalition de l’opposition suite au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010
Sans risquer de m’engluer dans des considérations et des analyses qui exposeraient au grand jour les insuffisances dans la gouvernance du PDCI RDA depuis Décembre 1993 et qui ont abouties à la dégringolade du naguère premier parti politique de Côte d’Ivoire qui se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins, je voudrais simplement inviter notre célèbre « journaliste professionnel » à relire les quelques lignes qui ont été publiés par le site internet d’information Connection IVOIRIENNE.NET, dans sa publication du 9 novembre 2015 sous le titre : Côte d’Ivoire : Quand Bédié exigeait avant Gbagbo, le recomptage des voix (souvenir électoral). Charles Kouassi, journaliste au quotidien l’Intelligent d’Abidjan, l’auteur de cet article écrivait et je cite : « (…) Suite au 1er tour de cette élection présidentielle le 31 octobre 2010, le candidat du PDCI-RDA avait protesté contre les résultats. Henri Konan BEDIE dénonçait une fraude orchestrée à son détriment et au profit du parti de Laurent Gbagbo. La coalition avait alors appelé à recompter les bulletins, mais cette revendication tomba dans des oreilles de sourds. Le lendemain de la déclaration de recomptage faite le samedi 05 novembre 2010, le conseil constitutionnel ivoirien rendait les résultats définitifs du 1er tour confirmant un second tour entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, et n’offrait alors aucune autre issue aux réclamations de recomptage exprimées par le Président du PDCI-RDA, via le RHDP.
Devant cette situation, la conférence des Présidents du PDCI, du RDR, du MFA et de l’UDPC fit le choix stratégique de laisser tomber la requête de recomptage des bulletins et autres, pour se mobiliser massivement derrière le candidat Alassane Ouattara, à travers une déclaration rendue publique 24 heures après celle exigeant le recomptage.
Au passage, le Président du PDCI avait tenu à travers ses avocats à faire savoir, qu’il avait bel et bien introduit un recours dans les délais, contrairement aux commentaires qui avaient été fait par le Président du conseil constitutionnel. »
Est-il encore utile de renvoyer Monsieur Célestin Allah, à la conférence de presse animée par les avocats du Candidat Henri Konan BEDIE, le dimanche 7 novembre 2010 pour répondre aux allégations du Pr. Yao N’dré ?
A la lecture de ce qui précède, en quoi, Ahoussou est-il responsable de la situation qu’on veut obligatoirement lui imputer ?
Est-il nécessaire de poursuivre, alors que la preuve de la forfaiture et de la honteuse ignorance du sieur Célestin Allah est établie ?
Quand on ne sait pas, on s’informe pour ne pas se rendre coupable de désinformation et de mésinformation.
A bientôt pour la suite…
Konan Yao Prospère
Observateur de la scène politique Nationale