Filière mangue: La formation des acteurs de la chaine de valeur au cœur d’un atelier
Démarrée à Ferké, le lundi 14 février 2022, la session de formation sur le thème « Formation au conditionnement des mangues, gestion et contrôle de qualité » à l’intention des responsables qualité, des chefs de conditionnement, des trieurs et trieuses ainsi que des techniciens de récolte de la filière mangue se poursuit à Sinématiali et à Korhogo.
A l’étape de Ferké, selon une correspondance particulière, Dr Zoué Lessoy Thierry, enseignant-chercheur à l’Université d’Abidjan, a indiqué que la formation est très importante pour obtenir une production de qualité.
« Nous devons assurer la qualité des fruits mangues fraîches qui sortent des centres de conditionnement, et tout ce qui est aussi des mangues séchées qui sortent des unités de transformation par le respect des bonnes pratiques. C’est cela que nous instruisons aux acteurs sur les bonnes pratiques à travers des échanges », a clarifié l’expert spécialiste des questions agroalimentaires.
Knud Schneider, consultant de la fédération allemande du commerce d’exportation (BDEx), organisateur de la session avec l’Intermangue, a salué la grande mobilisation des différents acteurs de la filière mangue venus de plusieurs contrées de la région du Tchologo.
« La question de la qualité est très importante, et ça commence depuis le champ. Nous sommes prêts à vous accompagner sur toutes sortes de formation, pourvu qu’elles puissent vous aider à améliorer la qualité de la mangue », a-t-il promis aux auditeurs présents, par téléphone, depuis l’Allemagne. Raison pour laquelle, Yéo Réné, vice-président de l’interprofession, s’est réjoui de l’accompagnement qui dure depuis deux ans, et dont l’objectif vise l’amélioration de la qualité de la production de la mangue made in Côte d’Ivoire.
« Cette formation est bien venue puisqu’elle doit permettre aux centres de conditionnement et aux unités de transformation d’améliorer la qualité de la mangue de Côte d’Ivoire. Ce que nous demandons aux participants, c’est de mettre en pratique, une fois arrivés dans leurs centres de conditionnement, ce qu’ils ont appris, de sorte que ces sessions de formation ne soient pas vaines», a-t-il dit.
A en croire, Dembélé Vamara, directeur régional de l’Agriculture et du Développement rural, la concurrence et la compétitivité observées dans la commercialisation des produits de rente au niveau mondial imposent que les cultures industrielles soient de bonne qualité afin qu’elles rapportent des devises pour la Côte d’Ivoire.
Eric Boussou