Mali: L’opposition ne reconnaîtra les autorités de transition à compter du 25 mars
L’opposition au Mali, plus particulièrement, ‘‘le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie’’, a déclaré, mercredi 09 février 2022 ne plus reconnaître les autorités actuelles de la transition à compter du 25 mars prochain.
« Le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a adopté les résolutions suivantes : proposition de 9 mois la durée de la nouvelle transition et le rejet de la relecture de la charte en cours au niveau du Conseil national de transition (CNT) », a déclaré lors d’un séminaire, à la presse nationale et internationale Zoumana N’tie Doumbia, un des porte-paroles de l’opposition.
L’opposition malienne a, par railleurs a dit avoir procédé à « l’adoption d’un chronogramme électoral, l’adoption d’une nouvelle loi électorale consensuelle, la non reconnaissance des autorités actuelles à partir du 25 mars 2022, la mise en place d’une nouvelle transition avec un gouvernement de mission conduit par un premier ministre neutre et la mise en place d’un nouveau CNT ».
Les autorités militaires avaient indiqué une période transitoire de 18 mois à compter du mois de septembre 2020, conformément aux recommandations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). De sorte que la date du 27 février 2022 avait été retenue pour la l’organisation d’élections législatives et présidentielle au Mali.
Cependant, le Gouvernement de transition a présenté un chronogramme de 5 ans à la CEDEAO, avant de le réduire à 4 ans. Et cela, sur la base des recommandations issues des Assises nationales de refondation qui se sont tenues du 11 au 30 décembre 2021.
Abdel-Habib Dagnogo (sources : www.aa.com.tr)