
Équipement et entretien routier: Amedé Kouakou met en service les péages d’Éticoon-Tollakro et de Lakota
Lemandatexppress- Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Dr Amedé Koffi Kouakou, a procédé ce vendredi à l’inauguration des nouveaux péages d’Éticoon-Tollakro et de Lakota, marquant une étape importante dans l’amélioration des infrastructures routières en Côte d’Ivoire. Cette inauguration a été marqué par un passage symbolique du ministre Amedé Kouakou à ces postes à péage, à la suite d’une visite minutieuse des différents locaux.
Ces deux péages, chacun équipé de six box dont deux réversibles, visent à assurer le bon entretien en vue de la sécurité et la durabilité des routes. Ainsi, Dr Amedé Kouakou a rappelé les défis liés à l’état des routes dans le pays. « Il y a quelques années, parcourir les 60 kilomètres entre Tiassalé et Divo prenait jusqu’à 3 heures. Aujourd’hui, grâce aux efforts du gouvernement, cette route a été entièrement réhabilitée. Cependant, il est crucial d’assurer son entretien », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Équipement a expliqué que les péages sont essentiels pour financer l’entretien des routes. « Nous souhaitons que tous ceux qui empruntent cette route participent à son entretien. C’est pourquoi ces postes de péage ont été construits », a-t-il ajouté. À l’en croire, l’inauguration a également des répercussions positives sur l’économie et l’employabilité de la jeunesse locale.

« Environ 120 personnes, principalement des habitants de la région, travaillent dans ces deux péages. Cela crée des emplois et soutient les familles locales. À travers ces postes à péage, non seulement on entretient la voie, mais aussi ça permet de donner de l’emploi aux jeunes de la région », a précisé Dr Kouakou. Il a également souligné la contribution significative des femmes, qui représentent près de 60 % des employés.

Concernant la sécurité routière, le membre du gouvernement a insisté sur l’importance du respect du code de la route, notamment à travers les villages. Des dispositifs de ralentissement, tels que des dodanes, ont été installés pour réduire la vitesse des véhicules et prévenir les accidents. « Si les conducteurs respectent les règles, nous pourrions envisager de retirer ces dispositifs. Mais tant qu’il y aura de l’incivisme, nous devons maintenir ces mesures.(…) Ils doivent faire très attention pour préserver la vie des populations, surtout à la traversée des villages », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, les tarifs de péage sont fixés comme suit : 500 F CFA pour les véhicules légers (classe 1), 1.500 F CFA pour les véhicules intermédiaires (classe 2), 2.500 F CFA pour les poids lourds et autocars à 2 essieux (classe 3), et 3.500 F CFA pour ceux à 3 essieux et plus (classe 4).
Zéphirin Gohia