
Les dernières consignes de Bacongo aux députés RHDP, d’anciens démobilisés interpellent les leaders politiques, la nationalité de Thiam en question..
Lemandatexpress – Le Secrétariat exécutif du RHDP à sonné, hier mardi, la mobilisation des élus en vue de la présidentielle d’octobre. À propos de ce scrutin qui déchaîne les passions, des démobilisés de l’armée lancent un message pressant à l’endroit des leaders politiques de premier plan. Dans le même temps, la question de la nationalité de Tidjane Thiam revient sur le tapis. De même que le cas Gbagbo et tous ces sujets brûlants qui attendent le président Alassane Ouattara. (La Matinale expresse)
Le Secrétaire exécutif du RHDP, en attendant la mise en branle de la machine électorale du parti houphouëtiste, a pris son bâton de pèlerin. Objectif, échanger avec les élus locaux pour sonner, d’ors et déjà, la mobilisation sur le terrain. En ouverture de la série de concertations qu’il a initiée dans cette optique, Cissé Bacongo a rencontré, ce mardi2 04 janvier, les députés RHDP au siège du parti sis à Cocody rue Lepic.
À cette occasion, le ministre gouverneur a donné les dernières consignes aux parlementaires houphouëtistes de la chambre basse, rapporte L’Avenir. Lesquelles consignes portent, selon le confrère, sur la candidature du président Ouattara, la consolidation des acquis et bien évidemment les stratégies électorales à implémenter.
En fait, comme l’a titré Le Mandat, Cissé Bacongo a donné “la feuille de route aux députés”. « Nous avons pris l’engagement d’aller en rangs serrés », a assuré le Secrétaire exécutif, qui présente le chef de l’État comme étant le grandissime favori du scrutin d’octobre prochain. Pour Cissé Bacongo, cité par Le Patriote : « Ouattara mérite de continuer ». D’où son ambition clairement affichée de “le faire élire au premier tour”.
Encore faudra-t-il que ce scrutin se déroule dans une atmosphère aseptisée pour le bonheur des populations ivoiriennes. Ainsi au nombre des initiatives visant à garantir des élections apaisées, d’anciens démobilisés de l’armée ont décidé de porter leur voix au chapitre. En effet, pour la préservation de la paix, ceux-ci interpellent Ouattara, Gbagbo et Thiam. « On ne veut pas que ce qu’on a vécu en 2010 refasse surface », ont-ils déclaré dans des propos relayés par L’Inter. C’est dans cette même optique que les préfets et FDS se sont retrouvés à Yamoussoukro pour peaufiner leurs stratégies, comme l’indique L’expression. Occasion pour le Gl Diomandé Vagondo, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, de leur confier « une lourde mission », selon Le Rassemblement.
Au cœur d’une affaire de double nationalité, Tidjane Thiam sera-t-il éligible à l’élection d’octobre 2025 ? En tout cas, la question alimente les débats. Dernière heure croit savoir que « Thiam ne peut être disqualifié », dénonçant « les vaines litanies débités contre le champion du PDCI ». De plus, le journal évoque « les trois raisons qui confirment l’éligibilité de Tithi ». De son côté, Me Youssouf Méité qui ne partage pas cette lecture, affirme dans Le Patriote : « Non, Thiam n’a pas renoncé à la nationalité français. Dans ce débat, Le Bélier revient sur « la réponse cinglante de Dr Osman Shérif à Pr Arthur Banga ». Visiblement, ce dossier est loin d’être clos.
L’autre sujet brûlant en cette période préélectorale, c’est la Révision de la liste électorale (RLE). Mais pas que. Les cas Gbagbo, Blé Goudé, Soro et le 4e mandat sont autant de dossiers que Le Nouveau comme présente comme « les grosses équations et gros soucis de Ouattara ». Sur la Rle 2025, N’guessan Edouard, VP PDCI est convaincu que « le combat engagé par Thiam, les partis et la société civile va aboutir ». Quant à Koné Katina, président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, il parie sur l’éligibilité de son mentor. Dans le Canard déchaîné, il persiste et signe : « Gbagbo sera bel et bien candidat ». Ajoutant, par ailleurs, dans La Voie originale : « Lorsque vous avez un leader comme Gbagbo, vous ne devez pas douter »
Enfin, l’actualité nationale est marquée, en outre, par la fermeture de l’USAID. Une grosse perte pour la Côte d’Ivoire, selon Le Sursaut, qui affirme que « Les ONGS crient au désastre ». Il y a également la reprise du procès en appel de l’attentat de Grand-Bassam. « Quatre (4) accusés revisitent la scène, le cerveau toujours en fuite », constate Le Sursaut.. Affaire à suivre.
Martial Galé
lemandatexpress.net