Crise au Taekwondo- Me Ali Diomandé: « On ne peut plus revenir à la situation d’avant le 19 octobre «
Lemandatexpress – Suite à la crise qui secoue la Fédération ivoirienne de Taekwondo, le comité de transition dirigé par Me Ali Diomandé a rencontré les présidents de Ligues, le 6 décembre 2024 au Plateau. Il était question d’avoir un échange franc avec ces derniers et leur faire le point des actions entreprises.
Me Ali Diomandé a fait savoir « qu’on ne peut plus revenir à la situation d’avant le 19 octobre ». Il a réaffirmé la nécessité de se tourner vers de nouveaux horizons pour résoudre les conflits internes qui minent le Taekwondo en Côte d’Ivoire. Le président du comité de transition insiste sur l’urgence d’un comité de pilotage pour sortir définitivement de cette crise qui perdure et affecte tous les acteurs du sport.
» Qu’ils (camp Yacé) acceptent que la fédération doit aller sur de nouvelles bases. Avec un comité de pilotage, s’ils veulent être membre de ce comité de pilotage, qu’ils y aillent, nous ne leur demandons pas d’être membres de quoi que ce soit. Nous demandons qu’il y ait un chronogramme clair, qu’il y ait des bases normatives bien définies, qu’il y ait des éléments bien définis d’activités à poser. »a t-il indiqué.
Une réponse aux difficultés
Cela est nécessaire, à l’en croire, pour la gestion de la fédération, afin d’apporter une réponse aux difficultés qui frappent le Taekwondo ivoirien. Dans cette optique, le comité propose que le ministère des Sports prenne l’initiative de créer un organe neutre pour superviser les affaires de la fédération. « Nous devons passer à une autre phase, où l’intérêt des enfants, des compétiteurs et des maîtres des salles prime », a déclaré le président, soulignant que le passé ne devait plus être un frein au progrès.
La division qui caractérise la fédération actuelle est perçue comme un obstacle majeur au développement du Taekwondo. Me Ali Diomandé appelle ainsi à une réconciliation rapide entre toutes les parties prenantes, notamment les maîtres de salles, les compétiteurs et les présidents de clubs, pour mettre fin à une situation de plus en plus insoutenable.
Selon lui, la fin des compétitions jeunes comme le championnat pupille ou cadet a mis en souffrance de nombreuses familles et a détourné les jeunes talents du sport.
Izoudine Youssef