Insolite : Une femme meurt avec 800.000 F CFA autour de la hanche, voici la réaction vigoureuse de son mari…
Lemandatexpress – À Agnibilékrou, une femme a succombé à un mal pernicieux, dimanche 1er décembre, après que son époux a épuisé toutes ses ressources financières. La malade, qui disposait pourtant d’une coquette somme de 800.000 F CFA, l’a gardée secrète jusqu’à sa mort.
Un fait invraisemblable, qui suscite plusieurs interrogations et des commentaires, a été enregistré au petit matin du dimanche 1er décembre 2024, dans un Centre de santé de la ville d’Agnibilékrou (266 km d’Abidjan). Une femme, malade depuis plusieurs jours, est finalement décédée, faute de moyens financiers. Et pourtant, elle avait en sa possession la rondelette somme de 800.000 francs Cfa qu’elle cachait.
Difficile de connaître les raisons pro- fondes de cette attitude qui ali- mente les conversations dans la zone. Pour les faits, depuis plusieurs semaines, cette dame, la quarantaine révolue, souffre d’une maladie pernicieuse dont l’origine reste méconnue. De toute évidence, son mari, planteur, qui réside avec elle dans une localité du département d’Agnibilékrou, est préoccupé par son état de santé qui ne cesse de se dégrader. Après plusieurs essais de soins à la médecine traditionnelle, l’infortuné mari se résout à transférer sa femme dans un Centre de santé. Le mercredi 27 novembre 2024, il l’emmène à l’hôpital général d’Agnibilékrou. Sur place, les praticiens exerçant au sein de ladite structure sanitaire prennent en charge la femme malade.
Mais comme il fallait s’y attendre, il y a des ordonnances médicales à honorer. Le mari s’en charge, faisant d’incessants va-et- vient entre la pharmacie et la salle de soins de sa conjointe. Malheureusement, après deux jours, l’état de sa femme grabataire ne s’améliore pas. Le premier stock de médicaments affrétés au traitement, est littéralement épuisé. Il faut d’autres soins plus accentués.
Et ces oordonances médicales continuent de s’amonceler ! En fin de compte, le mari se retrouve totalement épuisé financièrement. Il n’a plus rien en poche. Il sollicite même l’appui de ses beaux-parents accourus au chevet de leur parente malade, pour l’aider. Mais à ce niveau, malheureu- sement, il n’a aucune réaction satisfaisante. En désespoir de cause, le mari décide de retourner dans son village, dans l’espoir de contracter un prêt en vue de soigner sa femme.
Hélas, à son retour, c’est presque sous ses yeux que sa dulcinée rend l’âme au petit matin du dimanche 1er décembre 2024.
C’est la consternation totale au sein de la famille. Alors que certains se laissent aller à des pleurs bruyants, d’autres étouffent difficilement leur douleur, secoués par des quintes de sanglots.
On fait appel aux agents de la -morgue pour la conservation du e corps. Sur place au sein de la -morgue, on remarque que la défunte, qui porte une grosse culotte, et porte également une sorte de ceinture féminine traditionnelle en pagne autour de la hanche. Le mari demande qu’on ôte cette ceinture de pagne enroulé.
Et là, que découvre-t-on ? Des liasses de billets de banque en coupure de 10 000 francs Cfa pour un montant global de 800.000 francs Cfa. Ainsi donc, elle avait tout ce pactole sur elle au moment où son mari se débattait comme un beau diable pour trouver les moyens pour la soigner ? Les témoins de la scène sont en état de choc.
Le mari éploré demande aussitôt la suspension de la procédure de conservation du corps. Avec le soutien de ses beaux-parents, il décide d’utiliser la somme trouvée pour les funérailles immédiates de sa conjointe.
Source : Soir Info
NB : Le titre et le chapeau sont de la rédaction