PDCI-RDA : Tenue de la Convention, Guikahué “assume” ses propos et recadre la jeunesse
Lemandatexpress – L’ancien secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Pr. Maurice Kakou Guikahué, est revenu sur ses récentes déclarations concernant la Convention, assumant pleinement ses propos.
Pr. Maurice Kakou Guikahué, qui s’est invité récemment dans le débat passionné autour de la Convention pour la désignation du candidat du PDCI à la présidentielle de 2025, a réitéré sa position, cette fois dans un souci d’apaisement. « Le président Tidjane Thiam est le président du PDCI-RDA. Nous sommes PDCI. Nous sommes légalistes et nous travaillons pour le PDCI », a affirmé le cardiologue.
En prenant cette position, Guikahué rejoint l’approche de Marius Konan, qui prône une démocratie ouverte au sein du parti tout en rappelant que le PDCI n’a jamais désavoué son président.
L’ancien secrétaire exécutif a ensuite clarifié sa vision en rappelant ce qu’il avait dit aux membres de la plateforme du Forum : « Ce que dit Marius Konan est une bonne conclusion. À partir de cette conclusion, il ne devrait plus y avoir de débat sur la question. »
Guikahué en a profité pour recentrer le débat, soulignant l’importance de se concentrer sur les priorités immédiates. « Alors que nous sommes en pleine phase d’inscription sur la liste électorale, certains jeunes militants passent leur temps sur des plateformes à débattre de la tenue de la Convention, sans véritable maîtrise du sujet. C’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’intervenir sur ce Forum pour leur demander d’arrêter. J’ai même ajouté que la Convention n’est pas une option, mais une obligation. J’ai demandé aux jeunes de se mettre au travail et d’abandonner les insultes inutiles qui ne servent pas la cause, mais la desservent. Donc, j’assume les propos que j’ai tenus sur ce Forum : la Convention aura bien lieu et le président du parti lui-même est d’accord. Lors d’une conférence de presse, son porte-parole a confirmé que la Convention se tiendra, à une date qui sera précisée. »
Pour Guikahué, le PDCI-RDA a la liberté de choisir son candidat, que ce soit à deux ans, trois mois ou un an de l’élection présidentielle. « Je suis là et j’observe les discussions, mais quand le débat prend une certaine ampleur, j’interviens pour nous permettre de passer à autre chose. La Convention n’est donc plus un débat », a-t-il conclu.
Aziz Krah