La lutte contre la pollution des ressources aquatiques au cœur de la 9e édition du séminaire national de l’eau
Lemandatexpress – Dans la quête perpétuelle de l’amélioration des ressources en eau, le ministère des Eaux et Forêts à travers sa Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE) a ouvert le 30 octobre 2024 la 9e édition du séminaire national de l’eau en Côte d’Ivoire. Sur deux jours (30 et 31 octobre 2024), les acteurs du domaine ont reflechi autour du thème: “Développement harmonieux et durable de la Côte d’Ivoire : quel cadre juridique et réglementaire pour lutter contre la pollution des ressources en eau ?” Ce séminaire intervient après la vulgarisation du Code de l’eau.
La Côte d’Ivoire est dans la droite ligne du renforcement de ses outils juridiques pour faire face aux différentes menaces et entraves pour une meilleure gestion équitable et durable. La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) a été au cœur des discussions, avec un accent sur l’accélération de la mise en œuvre de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6. Les panels ont abordé les enjeux et défis liés à la politique nationale de l’eau, soulignant la nécessité d’un cadre juridique robuste pour encadrer la gestion de cette ressource essentielle.
Ce terme est crucial au moment ou le pays fait face au problème d’orpaillage clandestin. La directrice de cabinet du ministère des Eaux et Forêts, le conservateur général Zouzou épouse Mailly Elvire-Joelle, représentant le ministre Laurent Tchagba, a montré l’importance de cet événement, vu les engagements pris par le pays pour une gestion efficiente des ressources en eau. « L’organisation de la semaine nationale de l’eau vise à sensibiliser les acteurs et la population sur l’importance de l’eau pour le développement socio-économique du pays et à faire périodiquement le point sur la mise en œuvre des engagements nationaux en matière de gestion des ressources en eau », a-t-elle indiqué.
Une problématique qui ressort quatre mois après que la Côte d’Ivoire a ratifié le traité international des Nations Unies. Devenant le 10e pays africain à porter un regard particulier sur cette problématique de l’eau.
Cette édition a mis en lumière les disparités d’accès à l’eau en Côte d’Ivoire, un problème qui touche particulièrement les populations vulnérables.
Les effets du changement climatique et des activités humaines sur les ressources en eau ont également été examinés. Des experts ont discuté des impacts croissants de ses facteurs sur les écosystèmes et les communautés, notamment en ce qui concerne l’exploitation minière, qui pose des défis majeurs pour la protection des ressources en eau.
La participation d’une délégation du ministère de l’Équipement et de l’Eau du Royaume du Maroc a enrichi les échanges, apportant des perspectives sur les leçons apprises en matière de GIRE. Le ministre a également évoqué plusieurs projets en cours, comme le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger, soutenu par la Banque Africaine de Développement. Un autre projet, lancé en septembre 2024 avec l’appui de la Banque Mondiale, vise à améliorer la sécurité de l’eau et l’assainissement à travers le pays.
Cette semaine nationale de l’eau, riche en échanges et en réflexions prendra fin le samedi 3 novembre 2024.
Les débats se sont poursuivis jusqu’au 31 octobre 2024, avec l’espoir d’initier des actions concrètes pour réduire les inégalités en matière d’accès à l’eau et protéger cette ressource vitale pour le développement durable de la Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous constitue un pas important vers une gestion équitable et responsable des ressources en eau.
M.G, avec Sercom