Lutte contre l’hypertension : Le Pr Jean-Baptiste Anzouan alerte sur les défis de santé publique en Côte d’Ivoire
Le centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) a ouvert avec le professeur, Jean-Baptiste ANZOUAN KACOU, directeur médical et scientifique (DMS) de l’instituts de cardiologie d’Abidjan (ICA), la vague de sensibilisation, d’informations et de vulgarisation des acquis du gouvernement Ivoiriens dans le domaine de la santé. A cette occasion le DMS a estimé concernant les maladies cardiovasculaires en général, selon l’évolution des choses, beaucoup de choses profitent au progrès de la pathologie des maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi il affirme que la chose à retenir concernant la tendance de la prolifération de cette maladie en 2024, « c’est qu’il faut s’attendre comme depuis de nombreuses années à l’hypertension artérielle et à ses complications. », prévient le professeur. L’hypertension artérielle un vrai problème de santé publique dans le monde, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Selon l’OMS, la prévalence de la population générale est de 38% des adultes. C’est une maladie qui méconnue. Car selon le Pr Anzouan, la particularité de cette pathologie c’est que les patients ne se savent pas hypertendus.
D’ajouter, l’invité explique qu’à peine 30% des patients qu’ils reçoivent se savent hypertendu. Et pire, parmi ces patients qui se savent l’hypertendu, à peine 23 % qui sont traités et quand ils sont traités, à peine 9 % se font contrôler. Cela révèle le danger que représente l’hypertension. A croire l’invité de Tout Savoir Sur du mardi 01 octobre, cette maladie n’est pas encore suffisamment prise en charge. C’est la raison pour laquelle il pense « qu’il faut s’attendre à l’augmentation du nombre de patients qui est attendu et encore à l’augmentation des complications de l’hypertension artérielle du fait justement de ces défauts de prise en charge » lesquelles des difficultés de prise en charge qui pourront engendrer aux dires du directeur médical et scientifique, « l’insuffisance cardiaque aux accidents et puis même si ce n’est pas pris en charge, surtout dans le domaine de la cardiologie aux insuffisances pédales.
Donc en terme de tendance, nous nous attendons à une augmentation de la fréquentation de nos consultations à une augmentation également du nombre de patients aussi aux urgences des cas graves auxquels nous allons avoir à faire. », alerte-t-il. Rappelons que l’institut cardiovasculaire déploie depuis 48 ans ses activités couvrant tous les domaines de la médecine et de la chirurgie cardiovasculaire et thoracique. Dans sa mission d’assurer les soins d’urgence, de faire des examens de diagnostic, des consultations et des traitements ainsi que l’hospitalisation des malades cardiovasculaires, l’Institut a réalisé en 2023, 25000 consultations 7800 admission aux urgences,3500 hospitalisations toutes pathologie confondues, 18000 actes d’exploration non invasives et 350 axes d’exploration invasive.
Mieux 500 patients ont bénéficié de chirurgie cardiovasculaires et 250 patients d’intervention de chirurgie thoracique. Il faut noter qu’au niveau de cet institut, il y a une subvention dégagée par l’état de Côte d’Ivoire qui permet justement de prendre en compte ces patients.
Sidoine Koffi