Entrepreneuriat jeune/Koné Soungalo (Fabricant de chaises artisanales à Katiola) : « Le métier nourrit son homme mais…»
Après une aventure écourtée en basse-côte, à Vavoua, pour cause de maladie, il prend le chemin retour pour Katiola, sa ville natale. Koné Soungalo Julien y est depuis installé en fabricant de chaises artisanales. Un choix qu’il dit ne pas regretter
Koné Soungalo Julien a passé la barre des 30 ans. La nécessité étant mère d’industrie, il va s’essayer, a partir de 2023, à la fabrication des chaises artisanales.
Pari réussi pour cet unique garçon d’une famille comprenant aussi des filles et dont il en est l’aîné. Puisqu’aujourd’hui, non seulement, c’est une véritable source de revenus ; mais il s’y consacre entièrement.
« Ça me sauve. Parce que grâce à ce métier, je m’occupe de moi-même, de ma mère et de mes sœurs », déclare t -il fièrement. Encore plus ravi que beaucoup de sièges visibles dans le chef- lieu de la région du Hambol, auprès de particuliers, de tenanciers de maquis, de tchapalodromes et koutoukoudromes portent sa signature.
Sans compter les clients de passage dans la ville, ayant son contact ou tombant, à l’improviste sur ses réalisations. Pourtant, il en faut peu pour passer à la production, « A condition que le matériel soit disponible » en plus de « quelques paquets de pointes 5, 7 et 8 » et être animé d’une dose de volonté, nuancera tout de même, l’artisan.
Parlant de matière première , Koné Soungalo fait immanquablement allusion au bois, la principale matière première utilisée. Et pas n’importe lequel. Mais « les plus résistants » dont, l’iroko, l’acacia, le teck.
Le rejet de scieurs qu’il achète auprès de ces derniers, constitue, l’une de ses sources d’approvisionnement pour son atelier sis au quartier Lafonkaha. Pour une cadence de production d’au moins 10 chaises, au quotidien. Il nourrit des ambitions autour desquelles, il n’a pas voulu en dire, davantage.
Mathias Kouamé