Amadou Gon dans les esprits, le coup de main de la Banque mondiale, la Chambre des rois tranche…
Lemandatexpress – Quatre ans après sa disparition, le souvenir d’Amadou Gon reste intact. La Banque mondiale appuie la Côte d’Ivoire dans plusieurs secteurs socioéconomiques. L’Alliance des États du Sahel menace la CEDEAO. La Chambre des rois prend position dans la crise de succession à Sakassou. Un bond de deux points au Baccalauréat. (La Matinale expresse)
« Quand un homme marche, il laisse des traces. » Celles d’Amadou Gon Coulibaly sur la Côte d’Ivoire moderne sont indélébiles, au sens noble du terme. En effet, quatre ans après sa mort, le souvenir de l’ex-premier ministre de Côte d’Ivoire reste soigneusement entretenu, preuve de sa grandeur d’esprit, de son œuvre et de ses valeurs cardinales d’homme de conviction, d’action et de loyauté.
Le lundi 8 juillet, la commémoration du 4e anniversaire de son décès a été ainsi marquée d’une pierre blanche. Recueils aux quatre coins du pays, avec la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire comme épicentre. C’est ici que l’an 4 d’AGC a été officiellement commémoré, devant un parterre d’augustes personnalités et autour des valeurs qui lui étaient si chères : la formation académique et l’amour du travail bien fait.
Ainsi, la cérémonie d’hommage à l’ancien collaborateur d’Alassane Ouattara a été ponctuée par la sortie des auditeurs formant la 3e promotion de l’Institut de Formation Politique portant son nom. « La Côte d’Ivoire honore la mémoire d’Amadou Gon Coulibaly », martèle L’Avenir, précisant que 207 jeunes ont été formés pour perpétuer les valeurs de l’illustre disparu.
En plus du témoignage de Kafana Koné, Haut représentant du chef de l’État, rappelant la loyauté exemplaire du défunt, Le Rassemblement assure en des termes évocateurs : « Gon continue de marquer les esprits ».
La Côte d’Ivoire perpétue la mémoire d’AGC, tout comme la Banque mondiale qui réitère son appui technique et financier au pays d’Alassane Ouattara à plusieurs niveaux, notamment dans le domaine des hydrocarbures. En matière de financement du développement du gaz, « La Banque mondiale s’engage à combler le gap financier », selon Le Mandat, qui note au passage l’optimisme du Premier ministre quant à l’avenir du secteur. « Nous pouvons devenir autosuffisants et exportateurs », disait-il lors de la table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la stratégie nationale de développement du secteur riz.
Par ailleurs, la Banque mondiale, conduite par son vice-président en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a témoigné hier, au cours d’une séance de travail, son soutien au secteur de l’éducation, de la formation et de l’emploi pour plus d’efficacité.
Alors que le pays est bien en marche, les soubresauts dans la sous-région ne laissent pas indifférent. Tout naturellement, l’érection de l’Alliance des États du Sahel en Confédération d’États suscite des réactions empreintes d’inquiétude en Éburnie. « Sortie des trois États de l’AES, la mort de la CEDEAO et du F CFA », fatalise Le Temps. De son côté, Ivoire Hebdo s’interroge sur l’épilogue du « bras de fer AES – CEDEAO ». Sur la base de ce retrait, L’Expression tire la conclusion selon laquelle les pays de l’Alliance « mettent en danger leur diaspora ».
Autre crise, celle de la succession au Royaume Baoulé de Sakassou. Après les nombreuses passes d’armes consécutives à l’intronisation du roi Nanan Kouakou Djè II, la Chambre des rois hausse le ton pour désamorcer la bombe. « En dehors de la Cour royale, toute autre démarche est illégale et illégitime », tranche-t-elle dans des propos relayés par Le Mandat.
Enfin, un mot de l’éducation nationale, avec les résultats du Baccalauréat 2024. Cette session, qui a enregistré 343.162 candidats, affiche un taux de réussite de 34,17%, soit un peu plus de deux points par rapport à 2023 (32,09%).
À demain,
Martial Galé
Lemandatexpress.net