Filière Coton/ anacarde: La Côte d’Ivoire conserve son rang de premier pays producteur et exportateur de noix brute de cajou depuis 2015
La tribune hebdomadaire du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommé “Tout savoir sur”, a été la lucarne pour le directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly de faire le grand déballage sur l’évolution de ces deux filières en Côte d’ivoire.
Le mardi 04 juin 2024 à Abidjan, le DG a donné des chiffres satisfaisants concernant la production et la transformation de ces deux produits tout en soulignant que l’engagement du gouvernement ivoirien avec tous les moyens mis à disposition pour la transformation du secteur « font aujourd’hui de notre pays le premier pays producteur et premier exportateur de noix brutes de cajou, depuis 2015 et deuxième exportateur d’amandes, après le Vietnam et troisième pays transformateur au monde ».
Le Conseil du Coton et de l’Anacarde créé par la loi n°2013-656 du 13 septembre 2013, en remplacement de l’Autorité de Régulation du Coton et de l’Anacarde (ARECA), a, selon son directeur, au niveau du coton, fait la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (le zonage). Ce qui a permis de booster la production du coton graine qui était de 310 377 tonnes (campagne 2015-2016) a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021 et 539 623 tonnes en 2021-2022 avant d’être contrariée par les jassides (insectes ravageurs) qui ont fait chuté la production du coton graine à 236 186 tonne en 2022-2023.
Cependant, grâce aux efforts gouvernementaux et la parfaite collaboration entre le Conseil du Coton et de l’Anacarde et l’INTERCOTON, la production est remontée à 347 922 tonnes soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne. Au niveau de la filière anacarde, Dr Adama Coulibaly note la même de satisfaction.
« On est parti de moins de 500 000 tonnes avant la réforme pour atteindre 649 587 Tonnes de noix brutes de cajou en 2016. Et depuis, la production n’a connu qu’une courbe ascendante pour atteindre 1 225 935 tonne en 2023 » a-t-il illustré la croissance positive de l’anacarde. D’ajouté, il souligne que la production de 2024 a déjà atteint le seuil psychologique de 300 000 t. Aux dits du DG, les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain. Il a également annoncé que de nombreux projets de construction d’usines sont en cours et pourraient à son conseil permettre d’atteindre les objectifs que le gouvernement lui a assignés d’ici 2027.
Sidoine Koffi