Le cri « électrique » d’Alpha Blondy, le PDCI refroidi à.. . ( La matinale expresse)
Lemandatexpress – Ça chuchote et ça grogne autour du prix de l’électricité. Alpha Blondy mène le combat. Le PDCI, dans sa politique de remobilisation des troupes, est face à la dure réalité du terrain à Bouaflé. Pendant ce temps, Ali Bongo fait une grève contre la faim au Gabon.
Facture d’électricité salée pour les ménages et les entreprises ? En tout cas, les voix s’élèvent de plus en plus sur l’addition servie par la CIE. Les 10℅ de hausse annoncés sont durement ressentis. Et comme un enfant passé à tabac, les Ivoiriens, toutes couches sociales confondues, pleurent à chaudes larmes. Aussi, Alpha Blondy, la méga star du reggae, n’a pas manqué, hier, de pousser un cri de cœur, comme pour porter la voix des sans voix. « J’ai reçu ma facture d’électricité. Baramôgôs, je pense qu’ils me facturent aussi la lumière du soleil, la lumière de l’espoir, la lumière divine, la lumière perpétuelle et la fameuse lumière au bout du tunnel. Je suis sûr que mon compteur tourne à la vitesse de la Lumière », a-t-il pointé avant de prévenir, plus prosaïquement : « CIE hon-hon dêh !!! You Be You ». Pour Soir Info, « Alpha Blondy (est tout simplement) amer contre sa facture d’électricité ».
En attendant de juguler cet épineux problème de l’électricité, dont la flambée du prix serait tributaire du pic de chaleur enregistré au cours des derniers mois (porte-parole du gouvernement), la Côte d’Ivoire se barricade un peu plus contre le terrorisme, son financement et le blanchiment de capitaux. En effet, les députés ont adopté, hier, en plénière, trois projets de loi sur la question. Il s’agit, selon L’Inter, d’un « arsenal répressif » pour se hisser à la hauteur de la menace. Une mesure d’autant plus salutaire que le terrorisme nécessite une vigilance de tous les instants.
8000 nouveaux militants…
Également dans l’action, mais sur un plan politique, le PDCI est, semble-t-il, en échec dans la Marahoué. Le parti septuagénaire, qui accentue depuis peu sa politique de remobilisation, aurait fait un fiasco à Bouaflé. Le Matin croit savoir, en effet, que « les émissaires de Thiam ont été humiliés », en pays Gouro. « 8000 nouveaux militants attendus, 26 répondent à l’appel », évalue le confrère. Après y avoir perdu les régionales et plusieurs municipalités, le PDCI est, visiblement, à la peine dans cette région du centre-ouest. Et pourtant, Le Nouveau Réveil ne manque pas de superlatif en faveur de la direction du parti sous sa nouvelle gouvernance. « Thiam, la méthode d’implantation du PDCI qui panique le RHDP », témoigne le journal, en référence au maillage de terrain en cours. En réalité, on assiste à une passe d’armes par médias interposés dans la 👉 ligne du scrutin présidentiel. C’est ainsi que les cérémonies d’hommage à Alassane Ouattara, qui s’enchaînent ces dernières semaines, sont brocardées par l’opposition. Générations nouvelles estime, à ce sujet, que « le RHDP se moque de la misère des Ivoiriens ». Quand, en face, l’Avenir, parlant de ces mêmes cérémonies, écrit : « Le RHDP carbure, l’opposition patauge ».
Les Éléphanteaux humilient la Côte d’Ivoire
Dans cette agitation, le football national peine à servir de sédatif. Alors qu’elle constitue la relève, la sélection des moins de 17 ans vient de couvrir le pays de honte. Au Ghana pour le tournoi qualificatif zone (UFOA- B) de la CAN des Cadets, les Ivoiriens ont chuté lourdement (1-5) face au pays hôte. Si le sélectionneur, Diabaté Vassiriki, reconnaît que son équipe a déjoué, L’Expression va plus loin, en soutenant : « Les Éléphanteaux humilient la Côte d’Ivoire». Espérons qu’ils se remettent la tête à la place, lors du prochain match, au risque de ruiner tous les espoirs de qualification.
Par ailleurs, alors qu’une affaire de faux diplômes secoue l’administration publique ivoirienne, avec notamment 87 officiers démasqués, hors de nos frontières, Ali Bongo crée l’événement. Depuis sa résidence de la Sablière, le chef de l’État déchu du Gabon est au restreint. Privé de mouvement et de communication. Une situation que l’ex-président gabonais i Bongo déplore, alors qu’il a refusé de se faire établir hors de son pays. Pour se faire plus audible, le fils de Patience Dabany s’est mis en grève de la faim. L’annonce a été faite par ses conseils français, selon Jeune Afrique. Ses deux fils (Bilal et Jalil), eux aussi assignés à la villa familiale, ont décidé de lui emboîter les pas. Vous avez dit synergie d’action.
À demain
MGK