Côte d’Ivoire/ Installation au mépris des normes environnementales : Le ministre de l’Environnement lance un ultimatum à plusieurs entreprises. Voici les amendes.
Lemandatexpress – Dans un communiqué dont lemandatexpress.net a reçu copie, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique administre une piqûre de rappel à plusieurs entreprises installées en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire est à fond dans la préservation de son environnement face à la menace des changements climatiques. Aussi, le ministère de tutelle, avec à sa tête le ministre Assahoré Konan Jacques n’épargne aucun secteur, vecteur de pollution.
C’est le sens de l’ultimatum lancé aux entreprises dont l’installation en Côte d’Ivoire s’est faite ou se fait au mépris des règles environnementales.
« Il m’est donné de constater que des unités industrielles s’installent et exercent sur le territoire national, sans se conformer aux normes environnementales en vigueur, causant ainsi d’importants dégâts sur l’environnement humain et naturel (maladies, pollution des eaux et de l’air, destruction de la biodiversité, etc.) », a fait remarquer le ministre Assahoré Konan Jacques dans un communiqué dont nous avons reçu copie.
Poursuivant, le membre du gouvernement a invité « les entreprises concernées à mettre fin immédiatement à ces agissements, et à se conformer aux dispositions du Code de l’Environnement, dans un délai de 30 jours, à compter de la date de publication du présent communiqué », soit depuis le 03 avril dernier.
Le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) et l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) sont les structures du MINEDDTE, dédiées pour la régularisation de cette situation, précise le communiqué.
Le non-respect de ces dispositions dans le temps imparti sera lourd de conséquence, à en croire la note ministérielle. « Passé ce délai, elles (ces unités industrielles) seront systématiquement fermées et soumises au paiement d’une amende allant de 1 milliard à 100 milliards de francs CFA, conformément aux dispositions des articles 225, 242 et 246 du Code de l’Environnement, sans préjudices de poursuites pénales », peut-on lire.
En tout état de cause, le ministre Assahoré Konan Jacques « en appelle au civisme environnemental de tous car la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale ». Rappelant que « ce communiqué tient lieu de mise en demeure de cessation de pollution ».
Martial Galé