Abidjan -Jacqueville : Les usagers doivent-ils craindre une autre rupture du tronçon, avec la nouvelle saison des pluies ?
L’an dernier, on s’en souvient, la Côte d’Ivoire a connu une pluviométrie exceptionnelle, particulièrement, entre mars et juillet, comme avait annoncé la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM).
Ces fortes précipitations ont fait de gros dégâts, quasiment , partout. L’axe Abidjan-Jacqueville, coupé en 2 points par la montée des eaux, entre N’Djem et le carrefour Abrebi (17 km de Jacqueville), en cette même période, était l’une des conséquences des caprices de dame météo.
Les travaux aussitôt engagés notamment avec le remplacement des équipements souterrains assurant le passage de l’eau, d’un côté à l’autre, de la voie, ont permis de remédier à la situation. Sauf que, depuis que lesdits chantiers ont été realisés, il y a un an, le bitume n’a pas été tiré sur les zones critiques réparées.
D’où la crainte des usagers de revoir se produire, la même scène d’inondation. Surtout que, nous sommes à l’approche de la période de la grande saison des pluies. Si nous n’y sommes pas, déjà. « L’infiltration de l’eau de pluie pourrait fragiliser toute la structure de la chaussée, à partir des zones réparées », avertit un spécialiste du domaine que nous avons interrogé sur le sujet.
Si, notre interlocuteur reconnaît que le mélange avec notamment du gravier a été étalé et laissé à dessein afin que, le passage régulier des véhicules puissent aider à bien tasser ces zones ; En revanche, 12 mois après, logiquement, le bitume aurait dû être repris.
En clair, la crainte des populations est tout à fait fondée. Au-delà, le technicien exhorte à ce que les GBA (les séparateurs de voies) placées pour avertir et protéger des chutes dans le bassin, soient mieux disposés et, sur une distance un peu plus longue, avant et après.
Mathias Kouamé