Lycée moderne de Cocody : Un élève agresse une professeure, les enseignants réagissent vigoureusement.
Au lycée Moderne de Cocody, les enseignants observent un arrêt de travail de 3 jours à compter de ce mercredi 20 mars 2024. La raison, un élève a asséné un violent coup de ppoing au visage d’une professeure.
En effet, selon un communiqué du personnel enseignant dont lemandatexpress.net a reçu copie, les faits se déroulant au lycée moderne de Cocody implique un élève de la classe de Tle qui a eu l’audace de porter main à une enseignante exerçant dans ledit établissement.
Ci-après l’intégralité du communiqué relatant les faits.
« Ce mardi 19 mars 2024 se déroulait le cours d’Eps, cours mené par le professeur, Mme Ehounou Rosemonde, entre 8h et 10h. Tout juste à côté, des élèves de la Tle3 jouaient au football, perturbant ainsi le cours de ladite Dame. En effet, à différentes reprises, le ballon est venu dans sa direction. Malheureusement, une balle finit par la percuter, la déséquilibrant. Elle décide donc de garder le ballon, et cette décision n’est pas du goût des élèves et suscite chez eux un tollé. Il s’en suit alors une pluie d’injures de la part de ce groupe d’élèves de la Tle3. Cependant, le professeur réussit à terminer son cours et décide de rejoindre la salle des profs d’Eps. C’est en cours de chemin que cette même bande d’individus de la Tle3 l’intercepte à nouveau, lui barrant la voie : « Mademoiselle-là, répète ce que tu disais tout à l’heure. » Et c’est ainsi que l’un d’entre eux lui assène un violent coup de poing au visage. Finalement, la Dame réussit à arriver en salle des Profs mais en pleurant. L’auteur du coup est un certain Kpahou Yoan Christ Aurel de la Tle3.
Suite à ces événements affligeants et consternants, les professeurs présents ce jour, se sont réunis en urgence et ont décidé ce qui suit :
-Arrêt des cours pendant 3 jours à compter du 19 mars 2024 ;
-Proposition de l’exclusion définitive de l’élève du lycée ;
-Le désir de porter plainte contre l’élève devant les autorités judiciaires compétentes est laissé à l’appréciation de la collègue agressée.»
Abran Saliho