Coopération avec la Banque mondiale : Alphonse Soh, Spécialiste Principal en Transport quitte définitivement la CI
Alphonse Soh, ingénieur du génie civil , diplômé de l’Ecole polytechnique du génie civil de Yaoundé, depuis 1988 est le Spécialiste Principal en Transport de la Banque mondiale, à Abidjan. Il va quitter ce poste.
Une cérémonie d’au revoir sera organisée en son honneur, ce jeudi 21 mars. Le fonctionnaire international n’est pas un inconnu en Côte d’Ivoire . Abidjan a justement été son 2ème poste comme, chargé de projets transports. Il y a travaillé, principalement pour la Côte d’Ivoire mais aussi, pour le Togo, la Guinée. Après plus d’une trentaine d’années de carrière dont 20 ans au service de la Banque mondiale, dans une vingtaine de pays.
Entre 2004 et 2008, il revient en Côte d’Ivoire, pour la seconde fois, à son premier poste hors de son pays natal, le Cameroun. Sur les 14 dernières années, il a géré 5 projets en Côte d’Ivoire en tant que consultant et staff dont le Projet d’infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI). Un projet pour lequel, il tire « une satisfaction ; parce que c’est allé jusqu’au bout avec les impacts», a confié l’expert dans un document vidéo exclusif de la Cellule de Coordination du projet d’infrastructures de Côte d’Ivoire CC-PRICI que nous avons pu consulter.
Il y a ajouté que, « Sur la durée, le Prici, c’est certainement le meilleur souvenir que je garde de la Côte d’Ivoire ». Le fonctionnaire international n’a pas manqué de citer les autres opérations tel, le Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité des agglomérations secondaires (PIDUCAS) qui tire à sa fin. Sur le Projet d’appui à la compétitivité du Grand Abidjan (PACOGA) et le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), à travers notamment, le BRT ou encore, le Projet de Connectivité Inclusive et d’infrastructures rurales en Côte d’Ivoire (PCR-CI) qui est en cours d’exécution.
Pour ceux des projets qui sont encore au stade de démarrage, Alphonse Soh espère pouvoir revenir pour voir les résultats. Il reconnaît que sur des chantiers, l’amorce s’est faite dans des conditions « un peu difficile » avant de terminer sur « d’excellentes notes »
Mathias Kouamé