Politique / Grâce présidentielle post-CAN : Un proche de Guillaume SORO fait une autre proposition au Chef de l’État
Après la grâce présidentielle du 24 février 2024 en faveur de 51 prisonniers politiques, consécutive à la cohésion retrouvée après la victoire des Éléphants à la CAN de l’hospitalité, nombreux sont les Ivoiriens à saluer cette initiative du Président de la République Alassane Ouattara. Parmi eux, des partisans de Guillaume SORO qui retrouvent ainsi les leurs, à l’instar de l’ambassadeur Kamaraté Souleymane, dit Soul To Soul. Dans cette veine, M. Coulibaly Massaworofinin Daouda est intervenu sur le sujet à l’occasion d’une réunion de la jeunesse Guillaume SORO, qu’il présidait en sa qualité de premier responsable. Il relève le bien-fondé de cette libération :
“Dans ce contexte, je tiens à souligner l’importance de la détente du climat politique, qui permettra à nos compagnons de retrouver leurs familles et contribuera ainsi à apaiser les blessures qui ont marqué notre nation. C’est une avancée majeure vers la réconciliation des filles et des fils de la Côte d’Ivoire.”
Selon toujours ses dires, la nation ivoirienne doit compter sur sa diversité culturelle, engagée par une soixantaine d’ethnies. Pour lui, la réconciliation doit épousé cette diversité : “La réconciliation nationale doit être un engagement collectif où chacun peut s’exprimer librement et choisir ses affiliations politiques. Les récentes libérations ne sont qu’un élément dans cette quête de cohésion sociale et de réconciliation. Il reste encore beaucoup à faire, mais avec la bonne volonté de tous les acteurs politiques, nous pouvons y parvenir.”.
Dans cette mouvance, il demande au Président de la République de faire mieux en facilitant le retour des exilés à l’image de l’ancien Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nathalie à travers une amnistie générale en ces termes : “Je souligne également la nécessité pour cette mesure de s’étendre à notre référent politique, SE Guillaume Soro, et à ceux qui se trouvent dans une situation similaire. J’appelle personnellement le chef de l’État à aller plus loin et à envisager une amnistie générale pour mon mentor et d’autres acteurs politiques, ce qui serait un geste significatif pour la réconciliation nationale.”
Cela sous-entend la liberté totale pour leur mouvement politique “Générations et Peuples Solidaire : GPS” d’exercer sa mission régalienne :
“En ce qui concerne notre parti politique, le GPS, nous sommes résilients malgré les défis judiciaires auxquels nous sommes confrontés. Nous avons su maintenir solidement nos bases militantes, car nous comprenons l’importance de rester engagés sur le terrain. Comme tout grand parti politique, nous nous adaptons aux circonstances tout en poursuivant nos activités avec détermination. La libération des détenus politiques est un premier pas essentiel vers la réconciliation nationale, mais il incombe à chacun de nous de continuer à œuvrer pour un avenir où la paix et l’unité prévalent.”
Pepson