Sport auto/ Innovation, Gary Chaynes, sécurité …, ce que réserve le 50e rallye Bandama
Yamoussoukro s’apprête à vivre trois jours d’émotions au rythme du vrombissement des bolides et des démonstrations des pilotes. En effet, du 23 au 25 février prochain, la 50e édition du rallye Bandama va se courir à travers les pistes de la capitale politique.
C’est un rendez-particulier pour lequel toutes les dispositions ont été prises, selon Adama Coulibaly (Zoulou), directeur de course. « Les pistes ont été restaurées pour que les pilotes prennent le maximum de plaisir », a-t-il assuré, dimanche, sur les antennes de radio Côte d’Ivoire. Avec 29 équipages attendus dont celui de l’excellent Gary Chaynes ( contre 16 l’année passée), cette fête de l’automobile, la première sous le tout nouveau président de la FISA (Sindou Fofana), offrira cinq (5) spéciales à la place Jean-Paul II, contrairement aux habitudes (elles se déroulaient jusqu’ici à la Fondation Félix Houphouët-Boigny).
Mais pas que. « Ça va se courir sur 370, 81 km dont 209, 95 km en secteurs sélectifs à courir sur deux étapes de 4 sections », explique le directeur de course. Pour le président Sindou et son équipe, l’objectif, c’est de faire de ce cinquantenaire du Bandama « un événement très attractif et récréatif avec beaucoup d’animation en impliquant toute la population de Yakro ».
Côté pilotes, on annonce également la couleur. Gary Chaynes, le champion de Côte d’Ivoire, qui a troqué sa Mitsubishi évolution 10 pour une Citroën, reste fidèle à ses ambitions, celles de tenir le haut du pavé, quand bien même il devra tropicaliser au préalable son nouveau bolide, un véhicule que pilotait encore Sébastien Loeb au championnat mondial 2023 (Portugal). « Ce sont de très belles pistes comme toujours. Quelques pièges, mais la piste reste magnifique. (…) Nous nous sommes entourés des meilleurs pour gagner. Nous avons mis toutes les chances de notre côté », prévient le pilote de la team Fromager.
De la même team, Malick Gueye sera également en attraction au volant de l’ancienne Mitsubishi Evo10. « C’est un très bon cadeau de la part de Gary. On va aller sur la réserve, apprendre à connaître cette voiture qui est très puissante. Et au fil du temps, essayer de faire de bonnes choses », tempère le jeune pilote. D’autres dévoreurs de piste comme les filles Soumahoro Aissata et Carolle Roinet, Fréderic Nobou « Zézéto », Maxime Abondio seront également de la partie. Toute chose qui, au dire de Fofana Sindou, promet une belle bataille.
Côté sécurité, le président de la FISA a donné l’assurance que tout est sous contrôle. La police, la gendarmerie et l’armée seront mobilisées. Sans oublier le SAMU et un hélicoptère en attente. Fort de son expérience de 40 ans au service du rallye, le tout nouveau président de la Fédération ivoirienne de l’automobile voit grand. Il annonce même un expert belge sur le circuit. Cela, en adéquation avec sa volonté de faire un championnat régional (Afrique de l’Ouest).
En attendant, le rallye étant un puissant vecteur touristique, le président Fofana Sindou invite toute la population de Yamoussoukro et des villages environnants à se mobiliser pour communier avec les pilotes qui vont certainement faire plaisir durant ces trois jours.
Martial Galé