Sécurité alimentaire/ 4 367 producteurs de la région de Gbêkê reçoivent des kits de production de riz
Après le Gôh, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé, le 17 février 2024 à Sakassou, à la distribution de kits de production de riz au profit de 4 367 producteurs de la région de Gbèkè (Bouaké). C’était en présence des d’autorités et cadres de la région, notamment le président du Conseil régional (le ministre Jacques Asssahoré), le ministre gouverneur de la Vallée du Bandama (Jean-Claude), le directeur de cabinet du Vice-président de la République (Ahoutou Koffi Emmanuel)
« Pour la région de Gbêké, c’est 4 367 producteurs de riz qui ont été identifiés pour bénéficier de 1 480 tonnes d’engrais urée et NPK et de 122 tonnes de semences de riz », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani.
Pour le ministre d’État, le choix de Sakassou pour la deuxième étape de distribution de semences de riz n’est pas fortuit. Sakassou, avec ses aménagements hydroagricoles, constitue un bassin de forte production de riz en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, il a affirmé que cette distribution de kits de production du riz s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de productions alimentaires d’urgence (2PAU-CI), d’un coût de 170 milliards de FCFA.
Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, à travers le 2PAU-CI, c’est au total 61 930 tonnes de NPK, 39 353 tonnes d’urée et 3 894 tonnes de semences de riz qui vont être à distribués gratuitement, sur tout le territoire national pour emblaver une superficie de 88 000 hectares.
Il a expliqué que le projet 2PAU-CI découle de la volonté du gouvernement de faire face aux chocs exogènes, tels que la guerre russo-ukrainienne et la restriction de l’exportation du riz venant de l’Inde, afin de produire suffisamment de produits vivriers de base pour couvrir les besoins des populations.
L’objectif affiché est la sécurité alimentaire et la réduction de la cherté de la vie à travers le renforcement des productions vivrières. « En investissant dans la production du riz, c’est un grand pas dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Source : CICG