CAN2023/ Réagissant au cri de cœur d’une mère endeuillée, Max Gradel pose un acte qui soulage et touche la toile…
Les Éléphants de Côte d’Ivoire, champions d’Afrique 2023, sont passés par toutes les émotions. Avec eux, des millions de supporters. D’autres mêmes y ont laissé leur vie comme le fils de cette femme, qui a fait une publication très émouvante au sujet de ce dernier.
“Le lundi 22 (janvier), mon fils de 19 ans a perdu la vie parce que les Éléphants de Côte d’Ivoire avaient perdu leur match (4-0) face à la Guinée Équatoriale. Je signifie que mon fils a un antécédent cardiaque, il a une cardiopathie. Je voudrais dire aux joueurs de la Côte d’Ivoire, il faut qu’ils ramènent cette victoire pour que je puisse faire mon deuil parce que mon fils a aimé le football. Et aujourd’hui, il est mort pour le football. Cette Coupe là, ils doivent nous la ramener », avait souhaité, toute en pleurs, la pauvre maman.
48 heures après le sacre de l’équipe nationale, Max-Alain Gradel, en tenue de l’équipe nationale, a effectué une visite inopinée à la famille éplorée. Dans la vidéo qu’il a relayée sur sa page Facebook officielle, ce jeudi 15 février, on aperçoit le joueur de Sivasspor prendre la dame dans les bras, lui adressant des mots de consolation.
https://www.facebook.com/share/v/qx8xz2Ca6r5uanu7/?mibextid=oFDknk
Appuyant sa démarche, Gradel à offert à la maman abattue, un maillot dédicacé des Éléphants floqué du dossard 15. Ainsi qu’une enveloppe dont le montant n’a pas été révélé.
La mère du défunt était fortement émue par cette marque de considération manifestée par le double champion d’Afrique. Elle n’en revenait pas.
Les internautes l’ont également adoubé à travers des messages poignants. « Beau geste technique de M. A. Gradel, que l’âme du petit repose en paix », a écrit l’un d’entre eux. Quand un autre ajoute : « Merci d’être toujours à ton poste. Dieu te bénisse ».
Grâce à ce geste plein d’humanité, la mère du jeune défunt peut faire (espérons-le), enfin, son deuil.
À noter que l’ancien joueur de Saint-Étienne, dont la fondation éponyme œuvre dans le social, n’est pas à son premier fait d’armes. Mais celui-ci a une résonnance particulièrement exceptionnelle vu le contexte.
Martial Galé