Finale CAN 2023/Agora d’Abobo-Akéikoi : Les Éléphants poussés à la victoire par plus de 10 000 supporters chauffés à blanc
Les Eléphants de Côte d’Ivoire, en battant les Super Eagles du Nigeria (2-1) à la finale de la a Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ont du coup, réussi à décrocher leur 3ème étoile. Les 10 000 supporters réunis, de façon exceptionnelle, dans le fan-zone d’Akéikoi, dans la commune d’Abobo, ont, à leur niveau, également constitué le 12ème homme qui a permis aux pachydermes de venir à bout des aigles nigérians.
D’abord par la mobilisation exceptionnelle, au-delà du nombre habituel de supporters réunis en cet endroit, depuis le début de la compétition. Ensuite, à travers l’animation continue que ces inconditionnels de la sélection ont produit, tout le temps de la rencontre. Cris, chants, danses étaient permanents pour pousser les leurs à la victoire finale.
La prestation de Serge Aurier et de ses coéquipiers, sur le terrain qui avaient une nette domination dans le jeu, a l’entame du match, donnait effectivement des raisons d’y croire. Même quand, contre le cours du jeu, le capitaine nigérian, William Troost-Ekong, d’un coup de tête, à la 38e, va ouvrir le score, au sein de l’Agora d’Akéikoi, on n’a pas arrêté d’y croire ; aidé en cela par une prestation soutenue et conquérante des joueurs ivoiriens.
Au retour des vestiaires, l’envie de revenir au score a poussé les hommes de Faé Ermerse à toujours pousser pour chercher la faille. On va donc assister à plus de pressions et de situations de buts beaucoup plus précises emmenées par Kessié, Gradel, Seko ou Adingra. De quoi à permettre à tous de toujours y croire et de redoubler d’ardeur dans l’animation afin d’emmener la sélection ivoirienne à concrétiser les actions.
Comme si le message était perçu par eux, les joueurs sur le terrain ne vont surtout pas arrêté de pousser. Une pression qui va s’avérer payante. Puisque, Franck Kessié, également de la tête, va égaliser, à la 62e, avant que, 19 mn plus tard, Sébastien Haller ne score à nouveau.
Ces 2 buts ont suscité le délire dans l’enceinte de l’Agora ; au point que les 7mn de temps additionnel, au terme du temps réglementaire paraissaient une éternité. Devant l’écran, on entendait des supporters demander à l’arbitre de mettre fin à la partie. Lorsque ça sera chose faite, c’est le délire, la délivrance, le soulagement.
On pouvait se congratuler. Car, après l’épopée de 1992 et 2015, le football ivoirien écrit encore, l’une des plus belles pages de son histoire matérialisé par une 3e étoile. La fête conduite par le 4e adjoint au maire, Dr Kpan, se poursuivra, de longues heures, après.
Mathias Kouamé