CAN 2023/ Après la débâcle face à la Guinée Équatoriale : Vent de Côte d’Ivoire 84 et démissions attendues !
On n’a jamais cessé de l’évoquer sur le chemin de cette CAN 2023. La première Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire (en 1984) avait laissé un mauvais souvenir au pays et au Président de la République d’alors, feu Félix Houphouët-Boigny Bobigny. Dans une poule beaucoup plus corsée, à l’époque, où figuraient l’Egypte et le Cameroun, les Ivoiriens débutaient parfaitement face au Togo (3-0). Des buts signés Koffi Koffi (27e), Youssouf Fofana (62e) et Michel Goba (75e).
Mais, derrière, ils enchaînaient deux défaites, lourdes de conséquence, contre l’Egypte (1-2) et le Cameroun (0-2). La trompe en berne, les Éléphants sortaient de la compétition. Honteusement. Pour Houphouët-Boigny, ils n’étaient encore que des Éléphanteaux. Si, entre temps, ils sont devenu desÉléphants, remportant deux titres en 1992 et 2015, le scénario catastrophe leur pend au nez, dans cette autre CAN domestique. Une victoire et deux défaites dont une dernière humiliante (0-4) face au Nzalang Nacional. Même si l’élimination n’est pas totalement consommée, la honte est déjà là. L’équipe nationale de Côte d’Ivoire nationale de Côte d’Ivoire, malgré de gros investissements consentis par l’État et le soutien sans faille du public, est abonnée absente à sa CAN. Une qualification hypothétique pour les 8e de finale par la magie d’une règle des 4 meilleurs troisièmes n’y changera rien.
À l’aune de la honte, il va falloir prendre des mesures fortes. Limoger le sélectionneur est un euphémisme. Au-delà, c’est tout le système de la sélection nationale qu’il faut revoir. Et pour ça, Idriss Diallo, trop souvent prompt à monter au créneau pour prendre la défense de Gasset, doit rendre compte aux contribuables Ivoiriens.
Martial Galé