METFPA / Contrôle biométrique des affectés au privé : Un atelier-bilan sur le système se tient à Grand-Bassam
Le contrôle et la validation des effectifs d’élèves affectés de l’Etat dans les établissements privés sont les opérations principales dans le processus de paiement des frais d’écolage dus aux établissements privés de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle par l’État de Côte d’Ivoire. Cette activité, pilotée par la Direction d’Encadrement des Etablissements Privés (DEEP), s’effectue en collaboration avec d’autres structures étatiques telles que le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le Projet d’Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS), afin de permettre à l’Etat de payer la juste dette aux établissements privés qui reçoivent les élèves affectés.
Et il existe deux types de contrôle des effectifs des élèves affectés sont effectués. Il s’agit du contrôle physique et du contrôle biométrique. Concernant le dernier type de contrôle cité, il est en expérimentation, depuis deux ans. Afin d’évaluer son efficacité, le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA)organise un atelier-bilan de trois jours qui a ouvert le mardi 28 novembre, à Grand-Bassam. L’objectif principal visé est de mener une évaluation approfondie et une réflexion collective sur le système de contrôle biométrique pour l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle.
Au nom du Directeur de Cabinet du METFPA, Sangaré Moustapha, le Directeur général de la formation initiale (DGFI), Yavo Alain a indiqué qu’il était « plus que nécessaire », deux ans après la validation du projet par le ministre Koffi N’Guessan pour un bilan des acquis et envisager les perspectives. Il a donc exhorté à l’engagement et à la participation de tous pour la qualité et le bon déroulement des travaux.
Parce que, au terme des trois, la Directrice de d’encadrement des établissements privés, Mme Hugette Kouamé espère des résultats « probants » qui permettront de répondre davantage aux exigences de « fiabilité, de célérité, d’efficacité » que demande le contrôle des élèves affectés de l’Etat au privé. Au nom de Madame YAO Madeleine, Coordonnateur du PAGDS, Akrou Bertin, le Coordonnateur adjoint a salué les avancées. Les présidents de faîtières et d’associations de fondateurs figurent au nombre des participants.
Mathias Kouamé