Conseil Coton Anacarde/Dr Adama Coulibaly (DG) : « Le rang actuel de la CI mérite d’être consolidé, tous les jours »
Samedi 30 septembre, jour 2 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). C’est ce jour qu’a choisi le Conseil pour animer un panel sur les progrès de l’industrie du cajou en matière de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), autour du thème « Industrie ivoirienne du cajou : engagement pour une responsable ». Rappelons, à toutes fins utiles, que la transformation locale est passée de 165 000 tonnes en 2005 à 1 000 000 tonnes en 2022. Aussi, la Côte d’Ivoire occupe la 1ère position de producteur mondial de noix brutes, avec une production qui est passée de 400 mille tonnes en 2011 à plus d’un million de tonnes en 2022, soit une progression de plus de 150%.
Un rang comme celui d’autres principales cultures d’exportation, dont les performances actuelles contribuent à hisser l’économie ivoirienne à un niveau envié, et qui a été rappelé par le Premier ministre Achi Patrick, vendredi, à l’ouverture du Salon. Se réjouissant de ce fait, spécifiquement pour ce qui est des filières dont il a la charge, le Directeur général (DG) du Conseil coton anacarde, Dr Adama Coulibaly, ouvrant les travaux du panel, a, à juste titre, déclaré que ‘‘le rang actuel de la Côte d’Ivoire mérite d’être consolidé tous les jours, en maitrisant l’environnement de l’activité qu’est la transformation. Parce que rien n’est acquis définitivement’’. Il a particulièrement tenu à féliciter et remercier les représentants des unités de transformation, et surtout les producteurs. A leur endroit, il a eu les mots suivants : « C’est vous la fondation de la maison. Si vous n’êtes pas là, il n’y a plus de filière ». Par conséquent, il ne s’est pas lassé maintes fois de les remercier.
« Sous la pluie, le vent, dans la poussière et la boue, tous les jours, vous êtes la tâche », a encore dit le DG du Conseil coton anacarde qui, au passage, a rappelé : « Aujourd’hui, nous avons démontré que nous savons produire, maintenant il faut démontrer qu’on sait transformer », avec pour ambitions légitimes d’offrir du travail aux enfants et aux femmes ‘‘afin que la pauvreté quitte les villages’’. Et dans la vision de la transformation, Dr Adama Coulibaly estime que la session du jour est ‘‘un moment essentiel’’ pour un pays qui a su retrousser les manches pour, aujourd’hui, devenir une référence sur le segment de la transformation mondiale, par le 3ème rang qu’il occupe. Notons que la liste des panelistes est composée de Simplice Gue, directeur du Système d’informations, des Etudes et de la Prospective au Conseil du Coton et de l’Anacarde ; Wim Simonse, consultant programme RSE pour CBI (Centre Nerlandais de Promotion des importations à partir des pays en voie de développement) ; Jessica N’Dri, directrice Juridique et Ressources Humaines à Cashew Coast ; Yannick Kongoué, responsable administratif à FOODS’ CO SA.
Mathias Kouamé