Sécurité routière : Vers la validation de nouvelles conditions à l’achat d’engins à 2 et 3 roues
En dépit des nombreuses actions, les 3 et surtout 2 roues restent encore, fortement impliquées dans de graves accidents avec parfois et malheureusement, des cas de décès. Face à cette situation, les autorités non plus, n’entendent pas baisser les bras. Ainsi, de nombreuses pistes de solutions continuent d’être explorées afin d’endiguer le fléau. L’Etat est notamment en pourparlers avec les importateurs et assembleurs de motos, dans ce sens. Des discussions qui pourraient déboucher sur l’obligation faite aux derniers cités de joindre au moins 2 casques et 1 gilet fluorescent à l’achat de tout engin. C’est l’information donnée par le Conseiller technique du ministre des Transports, en charge de la coordination des actions de sécurité routière, Kouakou Etienne, vendredi 10 août, à la cérémonie de clôture de la 7ème édition de l’opération hebdomadaire de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national dénommée, « Semaine de la Sécurité routière », au siège de l’Office de Sécurité routière (OSER), à Bonoumin (Cocody).
A l’achat d’un engin, « il faut qu’il y ait un kit de sécurité qui l’accompagne avec 2 casques, 1 gilet fluorescent pour que, le conducteur soit bien vu par les autres usagers », a expliqué le collaborateur du ministre des transports, Amadou Koné qui avait à ses côtés, le DG de l’OSER, Baffah Koné. Pour finir, il a annoncé que des discussions allaient être engagées avec les assembleurs pour que, « Nous puissions déjà, dès le départ, à la vente, au moins, cet équipement de sécurité, soit fourni à l’usagers ». Ce qui serait quelque chose de « positif », a-t-il déduit en indiquant que, comme cela se fait au niveau des concessionnaires des autos neuves, l’immatriculation des motos puisse suive la vente de l’engin.
« Des réflexions pourront nous amener à inclure dans la vente de la moto, en même temps, l’immatriculation de sorte que cela soit une réalité sur le terrain », a conclu le Conseiller technique du ministre des Transports, en charge de la coordination des actions de sécurité routière. Bien avant, il a annoncé que, dans le cadre de la stratégie nationale, une formation, à l’attention des patrons des entreprises de transport, au cours de laquelle, une attestation de capacité professionnelle sera délivrée, permettra d’inculquer la conduite et les rapports à avoir avec leurs employés dont les conducteurs d’engins.
L’objectif visé est d’éviter que, fragilisés par la pression et le stress, ces employés soient exposés à des accidents. Au-delà, les livreurs (à moto) notamment, seront touchés par ladite formation. Outre, tous ces aspects, le conférencier a invité l’ensemble des automobilistes à accorder une attention particulière à l’entretien de leurs véhicules ». Et d’ajouter que, « Il y va de leur responsabilité mais, de leur engagement citoyen » pour ne pas être à l’origine de l’accident ou du décès d’une innocente personne. Les assembleurs et importateurs des motos, par la voix de leur président, Kouma Courechi, ont promis renforcer leur collaboration avec le ministère pour la réussite de l’ensemble des envisagées.
Pareil pour les livreurs représentés par leur premier responsable, Yao Julien. Rappelons que l’institution de la Semaine de la sécurité routière du 3 au 10 de chaque mois, sur l’année, a été adoptée en Conseil des ministres du mercredi 18 janvier 2023 par le gouvernement. Une démarche qui répond au besoin de réduire à au moins 50%, le nombre de tués et de blessés sur nos routes. Un film institutionnel présentant les comportements à risques sur nos routes des usagers d’engins à 2 roues a été diffusé, au cours de la cérémonie. Plusieurs structures ou organisations ont accompagné le ministère, tout au long de cette édition de Semaine de la Sécurité routière qui s’achève. On citera notamment, le ministère de la Santé, l’Association nationale des assembleurs de motos, l’association des livreurs qui étaient aux côtés de structures sous tutelle du ministère des transports telles, la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC), la Police spéciale de la sécurité routière (PSSR), la Direction régionale des transports des lagunes.
Mathias Kouamé