Bonne gouvernance : L’installation des Comités locaux d’intégrité et des plateformes ANTICOR démarre par Adiaké
Du 27 février au 03 mars dernier, la capitale politique, Yamoussoukro a abrité un double séminaire d’opérationnalisation des 32 premières Plateformes anti-corruption ou Anticor et la redynamisation des 34 premiers Comités locaux d’intégrité installés, avec pour objectif de renforcer les capacités de ces instruments de surveillance de la corruption. Dans le prolongement de ces activités, la ville d’Adiaké a abrité le mercredi 12 avril, l’installation et le déploiement au niveau local, de ces instruments en soutien à la lutte contre ce fléau qu’est la corruption.
Ils sont au nombre de 10 chefs de services de l’administration pour la plateforme Anticor et le même nombre pour le Comité local d’intégrité composé de membre de la société civile (opérateurs économiques, associations de femmes et de jeunes) à avoir reçu chacun leur arrêté de nomination des mains du représentant du président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Achiaou Jacques III, par ailleurs, Directeur de la sensibilisation et de l’éducation auprès de la même institution.
Ce dernier a soutenu que, l’activité du jour, « répond au besoin de rapprocher les instruments de prévention et de lutte contre la corruption des populations, pour assurer une implication réelle de nos concitoyens dans les actions qui feront reculer ce fléau » avant d’ajouter que ladite cérémonie constitue, « un début de mise en œuvre » de déploiement dans les départements.
Ce projet de déploiement des Comités locaux d’intégrité et des Plateformes Anticor initié par la HABG, s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de Côte d’Ivoire (PACC). Son Coordonnateur, Laurent Onguéné a pour sa part souligner que le PACC « vise à apporter un appui au renforcement de l’efficacité des acteurs clés du contrôle des finances publiques pour une plus grande transparence et redevabilité, vis-à-vis des citoyens ».
Il a invité les instruments installés et ceux en voie de l’être à « continuer à faire des efforts pour l’amélioration de la moralisation de la vie publique et par conséquent, l’élimination de la corruption ». Précisons qu’un Comité local d’intégrité est chargé d’enregistrer les actes de corruption et infractions assimilées pour les transmettre à la plateforme ANTICOR, chargée, à son tour, de les remonter à la HABG, singulièrement pour traitement. A Adiaké, le Comité local d’intégrité est président par Doumbia Inza tandis que la plateforme ANTICOR est dirigée par le préfet de la ville, représenté à la cérémonie par le SG, Kohué Djédjé. Le projet de déploiement et d’installation a pour partenaire technique et financier, Expertise France. Après Adiaké, ce sera au tour de Tiapoum et Grand-Bassam d’abriter la cérémonie d’installation respectivement, jeudi13 et vendredi 14 avril, a-t-on appris.
Mathias Kouamé