Lutte contre le blanchiment de capitaux :Les États membres du GIABA en atelier à Abidjan
Le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA), institution spécialisée de la CEDEAO organise, depuis hier mercredi 12 avril, et ce jusqu’au vendredi 14 avril 2023, à Abidjan, un atelier régional pour le renforcement des capacités des comités nationaux de coordination des politiques de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les États membres du GIABA.
Vassoko Bamba, Chef de cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a invité, lors de l’ouverture de l’atelier, tous les acteurs présents à faire preuve, durant ces trois jours de travaux, d’esprit d’équipe et de bonne collaboration afin que les résultats attendus, à travers ce présent atelier, puissent être atteints. « Je vous invite à accorder une attention particulière aux expériences qui seront partagées au cours de cet atelier, et à y participer activement.
C’est ainsi que nous aurons des mécanismes efficaces qui permettront aux décideurs politiques et aux autorités compétentes de prendre les mesures qu’il faut, pour une meilleure coordination en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », a-t-il dit au nom du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
Le co-président, Mamadou Sanko, a appelé les participants à tirer profit des échanges qu’ils auront tout au long de ces travaux, afin de mieux appréhender les défis de la coopération et de la coordination nationale.
Pour le président Idrissa Touré, en organisant le présent atelier de renforcement des capacités, l’occasion leur est donnée par le GIABA d’approfondir leurs expertises et de partager les différentes expériences pour, non seulement une meilleure coordination des politiques nationales de LBC/FT, mais également pour mieux s’armer pour relever les défis futurs.
Le Directeur général, Edwin Harris Jr, a, quant à lui, estimé que la rencontre d’Abidjan est d’une extrême importance qui est de lutter contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération.
« Ce faisant, le GIABA cherche à protéger les économies des Etats membres. Il y a des pas de géants qui ont été franchis dans la sous-région », a-t-il fait savoir.
Hilaire G.