Civisme et citoyenneté : Les 500 premiers pensionnaires du Centre de Service Civique de Bouaké ont effectué leur rentrée
Dans sa volonté de faire de 2023, l’année de la jeunesse, le président de la république Alassane Ouattara a, à travers le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, mis en place plusieurs projets, parmi lesquels le PJ-Gouv qui a en ligne de mire l’employabilité de la jeunesse. Inauguré le 24 Mars dernier par le chef du gouvernement Patrick Achi, le nouveau Centre du Service Civique de Bouaké, est la matérialisation de la volonté de L’État ivoirien de donner une seconde chance aux jeunes en situation de marginalisation, déscolarisés, et pour beaucoup analphabètes.
Ce centre a effectué le mardi 11 avril 2023, la rentrée officielle de la première cohorte de pensionnaires, au nombre de 500 jeunes. Ils viennent de tout le district autonome de la Vallée du Bandama. Âgés de 16 à 35 ans, ces jeunes seront formés conformément aux objectifs du L’État qui consiste à les responsabiliser, afin de les insérer dans la vie professionnelle et dans la vie courante.
« L’objectif de l’ouverture de ce centre est de permettre aux jeunes qui sont en situation plus ou moins difficiles, qui ont arrêté l’école ou n’ont pas été à l’école ou encore les jeunes à risques de marginalisation et sans qualifications d’avoir un comportement citoyen et surtout d’apprendre un métier afin de s’autonomiser », a expliqué le Directeur du Service Civique d’Action pour le Développement (SCAD) Coulibaly Amara.
A l’en croire, « durant les deux premiers mois, les composants de cette première cohorte seront formés sur des modules civiques et citoyens avec un encadrement de type militaire. Ensuite, ils auront droit à quatre mois de formation qualifiante selon leur choix de métier : (mécanique auto, tissage modéliste, boulangerie, pâtisserie, paysagiste, pépiniériste métier de bâtiment, sécurité, commerce, distribution, élevage et agriculture). Après l’acquisition du savoir-être et savoir -faire, ces 500 jeunes seront placés auprès des maîtres-artisans pour leur perfectionnement afin de bénéficier avec l’appui de l’agence emploi jeunes d’une insertion socio-professionnelle. Nous voulons redonner à ces jeunes, la confiance, l’estime de soi et le goût à la vie ».
Il a rappelé que « le président a décrété 2023, l’année de la jeunesse. Et cette année de la jeunesse est un véritable défi pour nous. Il s’agit donc pour nous de faire en sorte de prendre en compte tous les dispositifs nécessaires. C’est dans ce sens qu’en 2023, le dispositif en place est en train de passer à l’échelle. Ce qui signifie qu’antérieurement, nous faisons la formation de 150, 200 et 500 jeunes au maximum l’année. Mais à partir de cette année 2023, nous allons passer à 1000 jeunes au minimum par centre », s’est engagé le directeur du SCAD.
Pour sa part, la Directrice du Centre Mme Dogo DelaReyne s’est réjouie de l’intérêt que portent les jeunes du district à son centre et à sa formation « au regard de ces jeunes qui viennent massivement s’inscrire chaque jour que Dieu fait ». Elle a rassuré de mettre tout en œuvre pour que « des solutions soient trouvées à leurs préoccupations en venant ici ». Toutefois, elle a insisté sur la discipline et la citoyenneté devant les 500 pensionnaires qui ont entamé leur formation ce jour.
Alpha Kéita, dans le Gbêkê