Programme ‘‘Girl Power’’: Le ‘‘taux d’insertion des jeunes filles estimé à 100%’’
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, s’est réjoui du taux d’insertion professionnelle des jeunes filles qui intègrent le Programme ‘‘Girl Power’’, un taux estimé à « 100% ».
« J’ai été agréablement surpris, non seulement par la qualité des formations au Centre de service civique de Guinguéréni, mais surtout par l’impact de ce projet ‘‘Girl Power’’ qui a un taux d’insertion de 100% pour toutes les jeunes filles. Pour nous, c’est un résultat qui peut être salué », a indiqué Mamadou Touré le 28 février dernier, lors l’atelier de capitalisation des résultats de plaidoyer pour la pérennisation du projet ‘‘Girl Power’’.
Il a souligné que la dimension de la prise en charge des jeunes filles vulnérables dans le cadre Programme ‘‘Girl Power’’ fait partie des priorités du Gouvernement. D’où sa volonté de voir se prolonger, dans le temps et dans l’espace, mais échelle, ce programme dédié à l’insertion professionnelles de la junte féminine. Il dit nourrir « ambition de traiter 14 000 jeunes par an ». « L’idée c’est qu’au moins 40% donc de ces jeunes qui sont traités dans ces différents centres de service civique soit des femmes, des jeunes filles », a-t-il ajouté.
Dans cette dynamique donc, en plus du centre de Guingreni, il sera créé à Bouaké le second centre ‘‘Girl power’’. de sorte à accroitre la capacité d’accueil et de prise en charge des jeunes filles. « Nous avons décidé de dédier l’ancien centre de service civique de Bouaké, d’une capacité de 150 jeunes au Programme “Girl Power” », a-t-il annoncé.
Pour une meilleure structuration, Mamadou Touré a annoncé une série de réformes en vue de faciliter ce passage à échelle. Outres les constructions à réaliser dans les 14 chefs-lieux de district, un accent sera mis sur la gouvernance des centres de services civiques, la mobilisation de tous les partenaires. « La transparence autour de ce processus, l’efficacité autour de ce processus avec l’impact avéré doit nous mobiliser. L’année de la jeunesse est aussi l’année de la mobilisation de tous les partenaires à l’effet de passer à l’échelle. Cette année doit être l’année de l’amorce de la mobilisation de tous », a-t-il relevé.
Développé au sein du centre du service Guinguéréni, dans le département de Boundiali, le projet ‘‘Girl Power’’ a été initié par le Gouvernement, en partenariat avec l’UNICEF, afin d’améliorer les opportunités d’insertion socioprofessionnelle des jeunes filles et des adolescents vulnérables vivant dans les banlieues d’Abidjan, Boundiali et de San Pedro. Au cours des deux dernières années, le projet a ciblé 300 jeunes filles, âgées de 16 à 24 ans. Il s’est déroulé en deux phases : une formation au sein du centre de service civique et la mise en stage ou en incubation.
Le représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Marc Vincent, a salué le Gouvernement pour cette volonté de passer ce programme à échelle. Non sans appeler le secteur privé à accompagner cette dynamique de l’Etat ivoirien.
Abdel-Habib Dagnogo