Bonne gouvernance et lutte contre la corruption : Le corps préfectoral au labo
Depuis le lundi 27 février 2023, se tient à Yamoussoukro, un séminaire de formation et d’opérationnalisation des présidents des plateformes ANTICOR et des points focaux de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG). L’ensemble du corps préfectoral venu des quatre coins du pays, est en formation aux méthodes et pratiques de bonne gouvernance
Le séminaire qui se tient au pied de la basilique, a pour objectif ; de soutenir la redynamisation des comités locaux d’intégrité, en vue de promouvoir des valeurs d’intégrité, prévenir et lutter contre la corruption et les infractions assimilées. Une initiative de « Expertise France », l’opérateur interministériel d’assistance technique et de mise en œuvre de projets de l’État français. La Côte d’Ivoire, notre pays, a engagé ces dernières années, des réformes majeures au niveau des finances publiques ; à travers des schémas directeurs, dans le basculement du budget -programmes en 2020. Avec pour objectif d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques et de faire de la lutte contre la corruption une priorité.
Dans son adresse à l’ouverture des travaux, M Laurent Onguene, au nom de « Expertise France », a salué la parfaite coopération de ladite structure avec l’Union européenne, dans l’avancement des différents projets. Il a soutenu cela en ces termes : « la qualité de notre travail, c’est avant tout, la qualité de la coopération et de la confiance dont nous bénéficions de la part des acteurs, institutions, administrations Ivoiriennes avec qui nous travaillons. Au niveau régional, Expertise France, c’est 125 agents et 60 millions d’euros de projets en cours d’exécution. Une activité fortement concentrée en côte d’ivoire qui est l’un des premiers pays d’intervention d’expertise France, en Afrique subsaharienne avec un taux de financement de 53% », a t-il confié.
En déclarant ouvert, le séminaire de Yamoussoukro, M Onguene Jacques III, au nom du président de la Habg, N’Golo Coulibaly, a montré l’importance de la mise en place de ce cadre de concertation et d’échanges « il s’agit pour nous aujourd’hui, de rendre opérationnel, deux outils que nous avons entrepris de mettre en place depuis 2017 jusqu’à ce jour. Nous avons installé les plateformes ANTICOR et parallèlement nous avons aussi installé 34 comités locaux d’intégrité. Des outils qui vont permettre de mettre en place, un cadre de concertation et d’échanges entre l’administration locale et les populations sur les questions de corruption. Beaucoup de choses se font dans notre administration au détriment des populations. Désormais, la transparence doit être de mise », a laissé entendre l’émissaire de N’golo Coulibaly. L’impact attendu, au terme du séminaire, est d’assurer la redevabilité et la transparence de la gestion des finances publiques à travers un contrôle interne et externe performant
Joseph kouakou