Non-respect de la propriété intellectuelle : La Côte d’Ivoire perd 1,3 milliard, chaque année
Le coût du non-respect de la propriété intellectuelle est estimé à 1,3 milliard/an pour l’économie nationale. C’est ce qu’a révélé le lundi 16 janvier, le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, citant, « l’évaluation et les saisies effectuées par le Comité national de lutte contre la contrefaçon (CNLCC), depuis quelques années ». Il a ajouté que, « ce chiffre représente environ 10% des produits de contrefaçon en circulation sur le territoire national ».
Des propos tenus au siège de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), à la faveur de la cérémonie de signature de la convention de collaboration entre cette structure et le Cnlcc. Face à la situation, il a souligné que, « l’Etat de Côte d’Ivoire s’emploie à assurer à une meilleure protection des droits de propriété intellectuelle, à l’effet de simuler davantage la créativité et l’innovation, en organisant la lutte contre la contrefaçon et le piratage ».
Nul doute que l’activité du jour qui vise notamment à, à l’assistance et au partage d’informations entre la Habg et le Cnlcc, s’inscrit dans ce cadre. Justement, le Secrétaire général de l’institution hôte, Augustin Henri Aka l’a si bien mentionné disant, « la signature de l’accord administratif entre la HABG et le CNLCC s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 4 alinéa 2 point 18 de l’ordonnance n°2013-661 du 20 septembre 2013 fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, qui dispose que la HABG est chargée de veiller au renforcement de la coordination intersectorielle et au développement de la coopération avec les organes qui participent à la lutte contre la corruption, tant au niveau national qu’au niveau international ».
Au-delà de la « coopération », la rencontre du jour est aussi, « un objet de solidarité », a assuré le président de la Habg, N’Golo Coulibaly. La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck s’est réjoui de l’initiative de « l’union » des forces des deux structures en vue de « lutter efficacement » contre la corruption et la contrefaçon, « deux fléaux qui minent le développement de notre société et son équilibre » ou encore qui constituent, « des menaces permanentes sur les modèles économiques ».
Le président du Comité du Conseil national d’orientation du Cnlcc, Brou Michel Gabriel N’Zi a pour sa part indiqué la cérémonie du jour est l’aboutissement d’un processus d’échange entre deux instruments de l’Etat intervenant contre des fléaux majeurs tels, la corruption, le piratage et la contrefaçon.
Mathias Kouamé