Salon des Téléphones et Applications mobiles : Roger Félix Adom encourage à investir dans le développement d’applications mobiles
Le Salon des Téléphones et Applications Mobiles d’Abidjan (STAM-Abidjan 2022) s’est tenu les 16 et 17 Décembre 2022, à l’hôtel Sofitel à Cocody. Cet évènement organisé par des acteurs privés avait pour objectif de permettre aux différents acteurs de partager leurs expériences sur les Téléphones et applications mobiles à travers plusieurs thématiques : Économie, environnement, social, académique, équipement, matériaux, techniques de conception, techniques de recyclage, etc.
Ce salon a été marqué par une conférence inaugurale prononcée par Roger Félix Adom, précédemment ministre de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation autour de la thématique centrale de cette édition : « impact social et économique des applications et téléphones mobiles ». A ce sujet, il est appesanti sur l’impact des NTIC dans le quotidien des populations en général.
« Les nouvelles technologies et la culture numérique ont engendré de nouvelles opportunités de progrès et d’inclusion, plus d’efficacité, un meilleur accès aux marchés internationaux, une amélioration des services publics, plus de transparence et de responsabilisation, et la création de nouveaux emplois », a-t-il fait savoir. Roger Adom a encouragé les entreprises à investir dans le développement d’applications mobiles. Car reste-t-il convaincu, ces applications permettent l’accessibilité, l’atteinte d’un public plus large, la création de valeur, l’augmentation des ventes, etc. Le Salon des Téléphones et Applications Mobiles, à en croire Roger Félix Adom, démontre l’aptitude de l’écosystème national du numérique à être efficient, résilient et résolument engagé à se tourner vers l’avenir et l’innovation.
Roger Félix Adom n’a pas manqué d’inviter les acteurs de l’agriculture à introduire le numérique dans les chaines de valeurs et leurs pratiques. En dépit de quelques limites des applications mobiles liées à la fracture numérique sociale ou encore à son cadre légal, il exhorte les autorités à lutter contre la fracture et l’insécurité numérique, en instituant un cyberespace sécurisé qui établit la confiance numérique, gage d’une bonne appropriation des outils et services numériques par les populations, les usagers, et les citoyens. « Nous devons résolument tous, nous engager à garantir l’intégrité, la confidentialité et l’authenticité des données qui circulent dans le cyberespace ivoirien, et surtout, d’assainir l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire », a-t-il sensibilisé.
Abdel-Habib Dagnogo avec Sercom