Ecole inclusive : Un forum pour élaborer les stratégies et actions en faveur des enfants handicapés auditifs
En 2017, une étude commanditée par le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle d’alors et l’ENSEA et financée par l’UNICEF a permis de mettre en lumière, le fait que, 48.187 enfants sont hors du circuit scolaire. Depuis lors, le Réseau ivoirien pour la promotion de l’Education pour tous (RIPET) ne cesse de jouer sa partition dans le sens d’aider particulièrement les personnes vivant avec handicaps à pouvoir avoir un parcours scolaire. C’est dans ce sens qu’a été organisé jeudi à Yopougon, le Forum sur les pratiques, les innovations pédagogiques inclusives et les actions en faveur de la scolarisation des enfants handicapés auditifs.
Une initiative en partenariat avec l’Union nationale des organisations des parents des personnes handicapées de Côte d’Ivoire (UNOPAHCI). L’objectif général, selon les organisateurs, c’est de mettre en exergue, les stratégies et actions en faveur de la scolarisation des enfants handicapés auditifs ainsi que les nombreux défis que la communauté éducative nationale devra surmonter en vue de parvenir à une éducation de qualité, accessible et inclusive. Pour ce faire, les participants ont eu à échanger autour de 6 commissions dont, les points clés de la stratégie du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage pour la formation des personnes handicapées ; la place des personnes handicapées auditives dans la politique nationale en faveur des personnes handicapées.
Le Ripet par la voix de son président, Gnelou Paul, estime que leurs actions pour la détection « d’anomalies » auprès des enfants et « leur prise en charge » ont eu « un impact positif », en ce sens que, a-t-il poursuivi, « il a été élaboré une stratégie nationale de l’école inclusive ». En un mot, la stratégie va être déroulée sur tout le territoire national. C’est pourquoi, l’UNOPAHCI dit attendre beaucoup du forum. « A la réalité, quand vous êtes un parent d’un enfant en situation de handicap, la priorité pour nous, c’est de faire en sorte que, notre enfant puisse, soit, retrouver l’usage de l’organe perdu ou à défaut, de pouvoir se former, s’intégrer dans la société, en étant indépendant », a déclaré son président, Camille Tano Kouassi. Mais, a –t-il rappelé, « la spécificité de nos enfants oblige à avoir des dispositions particulières ».
Mathias Kouamé