Produits vivriers / Kouassi Amenan (Pdte de coopérative) : « Nous ne pourrions ravitailler, de façon continue, les marchés que si…»
La coopérative ‘’Femmes battantes’’ dédiée à la production de cultures vivrières et au ravitaillement des marchés depuis Nofou, dans le N’Zi Comoé, n’existe que depuis cette année. Eu égard aux grandes ambitions portant sur l’approvisionnement continu des marchés y compris ceux d’Abidjan, dame Kouassi Amenan, la présidente, évoque les contraintes.
La structure que vous dirigez existe seulement depuis l’an dernier. Pouvons-nous donner des chiffres, en ce qui concerne le ravitaillement des marchés ?
Nous avons produit au moins 1,5 tonne que nous avons réussi à transférer pour ravitailler le marché de Dimbokro.
A terme, quelle quantité comptez-vous fournir pour pouvoir couvrir les besoins du marché, singulièrement celui de Dimbokro ?
On voudrait faire mieux. Alors si on pouvait avoir plus que ça, on le ferait, sans hésiter.
Qu’est ce qui coince ?
Ici, on a de réels besoins.
Lesquels ?
Ce sont les retenues d’eau ou l’irrigation des cultures qui causent problème. On ensuite besoin du matériel dont les machettes, les dabas, les produits phytosanitaires et un encadrement. Ces acquis nous permettront d’augmenter substantiellement notre production, et étendre notre rayon de ravitaillement jusqu’à Yamoussoukro, et même à Abidjan.
En dehors de ces difficultés, qu’y a-t-il d’autre ?
Il y a la question du financement. Nous avons besoin de financement pour atteindre nos objectifs de production.
On peut déjà entrevoir le tonnage des différentes productions, si les difficultés que vous évoquez tantôt trouvent solution ?
Il faut savoir qu’en dehors de la casquette d’agricultrices, nous sommes des commerçantes. Je suis, à titre d’information, la présidente de notre marché. Pour en revenir aux cultures, pour ce qui est du volet agricole, nous produisons aussi du maïs, du riz. Pour le riz, on a eu 10 tonnes. La tomate, nous sommes sures d’avoir 4 tonnes. Concernant le manioc qui est beaucoup produit ici, on pourra atteindre la barre des 10 tonnes. Il y aussi le maïs.
Comment arrivez-vous à faire sortir tous ces produits ?
Généralement, nous sollicitons les motos-taxis afin de convoyer les marchandises sur Dimbokro, situé à 25 km sur piste.
Entretien réalisé par Mathias Kouamé