MONUSCO : La RDC demande le départ du porte-parole de la Mission
Les autorités congolaises viennent de demander officiellement, ce mercredi le départ de Mathias Gilmann, porte-parole de la après la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo ou (MONUSCO). Selon le gouvernement, les propos du fonctionnaire onusien tenus sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle.
A cet effet, le ministère des affaires étrangères a annoncé à la mission onusienne que la présence de Mathias Gillmann était désormais indésirable. « La présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco », a-t-il expliqué.
Le Vice-premier ministre congolais en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula a indiqué le vendredi 28 juillet dernier dans une note verbale qui a été dévoilée par des sources officielles, ce mercredi. « Le gouvernement appréciera (…) beaucoup que des dispositions soient prises pour que Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans le plus bref délai », a déclaré Christophe Lutundula.
A noter que cette expulsion intervient sur fond de tensions au sujet de la présence de la mission onusienne dans le pays. Les échauffourées et incidents impliquant les Casques bleus et les manifestants opposés à la présence onusienne dans l’Est de la République démocratique du Congo ont fait 36 morts et près de 170 blessés, selon un nouveau bilan dressé mardi.
Zéphirin Gohia