Soldats arrêtés au Mali : Force 2015 apporte son soutien au Président Ouattara et à l’armée ivoirienne
La Fédération des organisations républicaines pour la cohésion et l’émergence (Force 2015) a tenu à apporter tout son soutien au Président de la République, Alassane Ouattara, et à l’armée nationale ivoirienne, suite à l’arrestation des 49 soldats ivoiriens, dimanche dernier au Mali.
« Force 2015 en cette situation, apporte donc son soutien au Président Alassane Ouattara, homme de paix et de dialogue. Force 2015 apporte son soutien au Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, à l’armée ivoirienne en cette période délicate », a déclaré, jeudi 14 juillet 2022, Zanga Coulibaly, président de Force 2015, lors d’un point de presse organisé à cet effet, à son siège, sis à Abidjan-Dokui.
M. Coulibaly s’est indigné de ce que les « 49 soldats ivoiriens qui ont été interpellés au Mali, le dimanche 10 juillet 2022 » aient été « présentés dans une communication des autorités maliennes comme des mercenaires, donc en situation irrégulières sur le territoire malien ». Pour lui, ces derniers y étaient en pour le compte « d’une mission régulière de relèvement d’un contingent ivoirien dans le cadre de la MUNISMA », comme l’a stipulé le communiqué qui a sanctionné la réunion du Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidée, le mardi 12 juillet 2022, le Président Alassane Ouattara.
Par ailleurs, le premier de Force 2015 a « demandé donc aux autorités de la transition malienne de privilégier la voie diplomatique pour le règlement de cette situation afin de préserver les relations séculaires de fraternité et d’amitié qui ont toujours existé entre les deux peuples ».
Tout en appelant « à la retenue, à cesser toute propagande afin de maintenir un climat de paix », Zanga Coulibaly a exhorté les « populations ivoiriennes à garder le calme et à faire confiance à nos autorités ». Avec à leur tête le Président de la République, qui ne ménagent aucun effort en vue d’obtenir la libération de ces 49 soldats ivoiriens dont l’arrestation est qualifiée « d’injuste » par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Abdel-Habib Dagnogo