RGPH 2021 : La Côte d’Ivoire compte 29 389 150 habitants
Au terme du processus de Recensement général de la population et de l’habitat effectué par le Gouvernement sur la période du 08 novembre au 14 décembre 2021, il ressort que la Côte d’Ivoire compte 29 389 150 habitants. L’annonce a été faite par le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 06 juillet 2022.
« Sur le recensement général de la population et de l’habitat, réalisé sur la période du 08 novembre au 14 décembre 2021, et de l’enquête poste-censitaire du 17 mars au 10 avril 2022, il en ressort que la population vivant sur le territoire ivoirien se chiffre à 29 389 150 habitants », a déclaré le porte-parole du Gouvernement.
A l’en croire, cette population comprend « 22 840 169 personnes de nationalité ivoirienne soit 78%, et de 6 433 835 personnes de nationalité non ivoirienne soit 22% pour un nombre total de ménages ordinaires de 5 616 487. Ce qui nous donne une taille moyenne de 5,2 personnes par ménage ».
Amadou Coulibaly a expliqué que sur la base de « la répartition de la population vivant en Côte d’Ivoire selon les sexes », on dénombre « une population composée en majorité d’hommes avec un effectif de 15 344 990 soit 52,2% de la population totale. Contre un effectif de 14 044 169 pour la population de sexe féminin soit 47,8% ».
Concernant le taux de croissance démographique annuel, il est de « 2,9% entre 1998 et 2021 », donc « en constante baisse comparativement aux différents recensements précédents, soit 3,8% entre 1975 et 1988; et 3,3% entre 1988 et 1998 », a indiqué le ministre. Toutefois, il a fait savoir que la population de la Côte d’Ivoire demeure encore « très jeune avec 75,6% de la population totale qui a moins de 35 ans ».
Amadou Coulibaly a relevé pour finir, que « le Recensement général de la population et de l’habitat prendra définitivement fin avec la production des répertoires de localités, les rapports thématiques, les monographies régionales, les atlas sociodémographiques, et l’anonymisation et l’archivage des données ».
Abdel-Habib Dagnogo