Péage de Grand-Bassam : Voici le plaidoyer de la CNGR-CI
«(…) Excellence, Monsieur le Président de la République, les acteurs du transport terrestre que nous sommes, ne cesserons jamais de vous dire merci, eu égard aux travaux d’Hercule que vous ne cessez d’abattre, de manière générale, et particulièrement avec un point d’honneur au niveau des infrastructures routières. Ce qui est d’une importance capitale pour les acteurs que nous sommes. Gain de temps et peu de présence dans les garages en sont entre autres quelques avantages ». Ces propos de félicitations à l’endroit du chef de l’Etat, sont de Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares roturières de Côte d’Ivoire (CNGR-CI). Il les a prononcés le 24 juin 2022 à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège de sa structure à l’espace Gbêba d’Adjamé. Poursuivant, le président Touré Adama s’est étalé, de manière générale sur le péage auto- routier, et particulièrement sur le poste à péage de Grand-Bassam, dont l’inauguration officielle venait d’être effectuée. Suite aux différents tarifs annoncés, Touré Adama, sur recommandations des membres de son organisation professionnelle, et beaucoup d’autres transporteurs, est immédiatement monté au créneau pour porter leurs voies au chef de l’Etat. Ainsi, dans sa déclaration liminaire, et en présence d’un beau monde du transport, il a fait le plaidoyer suivant : «(…) Conformément à un adage qui dit qu’il faut battre le fer quand il est chaud, nous plaidons auprès du Président de la République afin qu’il revoit les différents coûts à la baisse. Car, rien que pour la catégorie Classe 1 qui est à 1000 F, c’est le Smig qui est pratiquement déboursé pour quelqu’un qui habite Bassam et vient travailler à Abidjan, sans compter son carburant et les autres charges », dit-il. Et de proposer, concrètement, 250 F pour cette classe et un rabais allant de 50 à 70 % selon les autres modes de transport. Pour l’orateur, si ces coûts restent ainsi, cela en ajouterait à la cherté de la vie, surtout pour les riverains.
V.BOTY
Légende/ Le président Touré Adama lors de son plaidoyer.