Auto-écoles : Koko Guillaume demande secours au ministre Amadou Koné
Le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI), Koko Guillaume fait un important plaidoyer le 9 juin dernier à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Ce, en vue d’une résolution des maux qui assaillent ce secteur. Mais avant, il a d’emblée commencé par dire : « (…) Dans la chaine du transport, nous constituons un maillon fort. Sans auto-école, pas de permis de conduire, et pas de transport. Tous ceux qui roulent un engin, sont d’abord détenteurs de permis de conduire. Or, ce sont dans les auto-écoles qu’ils reçoivent les formations de la conduite. C’est là qu’on les apprend à conduire. C’est donc dire que nous sommes très importants dans le système ».Il les a récemment tenus face à la presse. C’était au siège de ladite organisation professionnelle à Angré. Toutefois, poursuivant ses propos, il s’est fondu dans les regrets suivants : « (…) Pourtant, nous sommes les parents pauvres du système. On n’est pas écouté. Aucune de nos doléances n’est prise en compte », insiste Koko Guillaume.Quisoutient aussi qu’en dépit des nombreux ateliers, séminaires et autres grandes rencontres faites par ci et par là, aucune résolution deces différentes assises n’a vu le jour. Par exemple, le Plan nationale de formation à la conduite automobile (PNF), l’uniformisation du coût du permis de conduire afin de mettre fin au criard désordre dans le secteur, l’évaluation des candidats sur toute l’étendue du territoire national, la mise en place d’un modèle économique pour l’équipement des auto-écoles, la mise en place d’un Comité de concertation (UNAE-CI-DGTTC-QUIPUX Afrique), la remise des 150 ordinateurs aux auto-écoles méritantes. Un tableau visiblement sombre à tous les niveaux. C’est pourquoi, Koko Guillaume s’en remet au ministre Amadou Koné. « (…) Nous en remettons vraiment au ministre afin que tous ces maux trouvent des solutions idoines pour un avenir pérenne de ce secteurvital », plaide l’orateur.