Gbêkê/En visite à Bouaké, Anne Ouloto aux Wê: « venez, on va avancer avec Alassane Ouattara »
Fervente disciple du Président de la République Alassane Ouattara et militante immarcescible de son parti le Rdr depuis sa création en 1994, Anne Désirée Ouloto n’a jusque-là jamais douté des compétences de celui-ci, à faire de la Côte d’Ivoire un pays rayonnant. Et à apporter le bien-être à tous les ivoiriens. Présente à Bouaké (Centre ivoirien, à 342,2 Km d’Abidjan) le week-end dernier, pour parrainer la célébration des cinquante ans du Collège de Jeunes Filles de Bouaké (Petit Bahut), où elle a vécu ses années collèges, la ministre Anne Ouloto a répondu à l’appel de ses parents Wê résidant à Bouaké et dans la région du Gbêkê. Avec qui elle s’est entretenue, à la salle des réunions de la mairie de Bouaké. Venus en masse pour dire merci à leur fille qui ne cesse de manifester sa bonté en leur faveur partout où qu’ils soient, le peuple Wê a reçu des consignes fermes de celle-ci allant toujours dans le sens de leur apporter un mieux-être. En effet, pour elle, la métamorphose inouïe que la Côte d’Ivoire est le fruit de la clairvoyance et de la perspicacité du chef de l’État Alassane Ouattara. Du coup elle appelle les siens à adhérer au développement.
« Quand vous regardez la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui et la Côte d’Ivoire d’hier, vous remarquez la transformation non ? Cette transformation du pays, de Bouaké, du pays Wê qui l’a faite ? Quand vous rentrez dans le Cavally et que vous arrivez à Guiglo, est-ce que vous reconnaissez Guiglo ? Oui le développement s’étend », a d’emblée interrogé la présidente du conseil régional du Cavally. Pour qui la politique, c’est l’art d’apporter le développement aux populations, « et rien d’autre ». « Ce qui se passe là, c’est pour le développement, le développement n’a pas de couleur politique. On fait la politique pourquoi ? On fait la politique pour que nos vies changent. On fait la politique pour que nos enfants aient du travail. On fait la politique pour que nos mamans aient de l’argent pour faire leurs activités génératrices de revenus. Voilà pourquoi nous devons faire la politique. Ce n’est pas de faire des belles paroles » a-t-elle expliqué. Avant de leur demander de s’inscrire dans le train du développement conduit par le chef de l’État.
« Je vous demande pardon, il ne faut pas que les Wê restent en retard. En 2025, il y aura encore un bilan du président Alassane Ouattara, montez dans le train du développement. Ailleurs, il y a des régions qui ont fait 100% de villages électrifiés, mais est-ce que chez nous c’est le cas ? Et c’est nous qui allons faire la politique avec le cœur. Donc il faut apprendre à se battre pour soi et soi-même aussi. Personne ne va mener notre combat à notre place. On a eu des leaders, qui une fois devant, ne regardent plus derrière. Mais j’avance avec Alassane Ouattara et ne vous regarde parents Wê. Venez on va on va avancer, je vous appelle, je ne vais pas vous appeler deux fois. Donc mes chers parents, ne me laissez pas marcher seule marchez avec moi. Nous aussi avons droit à 100% de villages électrifiés. Nous aussi avons besoin de routes bitumées et voilà le papa Ouattara qui est en train de distribuer le goudron partout et pour le pays Wê ? Vous ne demandez pas ? Mais s’il ne voit pas, il va vous donner ? C’est la loi du donner et du recevoir. Venez pour qu’on ait aussi notre part de développement. Un chef a besoin d’être encouragé », a-t-elle insisté.
Pour conclure, elle a fait savoir que : « quand le Président Ouattara m’a nommée, ce n’est pas à cause de moi, c’est à cause de vous. Mais si vous ne venez pas à moi, et que pour venir à moi d’autres disent ‘‘tu fais quoi là-bas ? Ou bien vous ne voulez pas travailler ?’’ Les mamans qui veulent autonomisation des femmes-là, donc l’argent a couleur politique maintenant ? Mais pourquoi nous les Wê, on fait politique dans tout ? »
Toutefois, la garante du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration a sensibilisé contre les subterfuges politiciens, qui racontent une quelconque marginalisation des Wê. Qui ont pour seuls objectifs, de les pousser à la fronde contre le pouvoir en place. « Et depuis que les gouvernements se succèdent du temps de feu fondateur Félix Houphouët-Boigny jusqu’à ce jour, sous le régime du président Alassane Ouattara, on a toujours eu des Wê dans les gouvernements. C’est ça qui est la vérité. Est-ce que quand on n’aime pas un peuple on peut travailler avec lui ? » a-t-elle indiqué.
Avant que leur hôte ne prenne la parole, le Dr Maho a, au nom des ressortissants Wê dans le Gbêkê, salué les efforts décuplés quotidiennement en leur faveur. « Le peuple Wê du Guemon et du Cavally, reconnaît par ma modeste voix l’intérêt considérablement accru pour vos parents que vous avez toujours pris du plaisir à rencontrer dans un élan de solidarité. On se souvient encore madame la ministre de vos passages à Guiglo, Daloa, Bangolo, Toulepleu où vous avez toujours pris soin de démontrer vos nobles ambitions pour le peuple Wê », a martelé le porte-parole des Wê résidant dans le centre de la Côte d’Ivoire. Puis d’ajouter : « Madame, nous voulons vous demander de rester tranquille. Nous savons où se trouvent votre bonheur et nous pensons vous l’avoir démontré à plusieurs fois. Mais, chère maman, le peuple Wê, ne cessera jamais d’être reconnaissant au Président Alassane Ouattara, il nous a éclairés et nous seront toujours là, quand il aura besoin de nous », a rassuré Dr Maho.
Alpha KEITA, à Bouaké