Agriculture durable et restauration des sols dégradés : La Côte d’Ivoire obtient 3 milliards de la FAO pour le projet SCOLUR
En marge de la 15e Conférence des parties sur la désertification et la sécheresse (COP15) ouverte lundi 9 mai, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Côte d’Ivoire ont procédé le mercredi 11 mai à la signature de documents pour le Projet de mise à l’échelle des innovations transformatrices en matière de systèmes alimentaires, d’utilisation des terres et de restauration à base de cacao en Côte d’Ivoire ou SCOLUR-CI. Il servira ainsi de creuset pour une agriculture durable et la restauration des sols dégradés, singulièrement, dans la filière cacao. La mise en œuvre de SCOLUR-CI ‘étendra sur une période de 5 ans pour un coût de 3,11 milliards FCFA avec pour objectif précis de, permettre aux bénéficiaires d’opérer la transition de leur système de production vers un mode de production plus durable et plus valorisant en termes de revenus.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Kobenan Kouassi Adjoumani, au nom de la Côte d’Ivoire, s’est à juste titre, réjoui de l’acte de signature des documents, à cet effet. Il a assuré que les résultats qui en découleront, pourront être mis à l’échelle dans toutes les zones de productions agricoles, au plan national, principalement, dans les zones de productions cacaoyères.
Le représentant résident de la FAO, Samy Gaiji, pour sa part, indiqué que, « ce projet est une première pierre de l’édifice », avec l’espoir que peu de temps après, l’organisation onusienne investisse davantage au profit de plus de filières agricoles.
La directrice générale adjointe de la FAO, Mme Maria Helena Semedo, a ajouté que l’appui qui s’inscrit dans le cadre de la perspective de l’Initiative d’Abidjan, à la COP15, vise à « faire des chaînes de valeur pour le système agroalimentaire plus durable qui puisse apporter plus de bénéfices, mais aussi assurer la durabilité en termes de biodiversité ». Elle a ajouté que, « on veut que la Côte d’Ivoire continue à produire le cacao (dont il est le 1er producteur mondial), mais qu’il le fasse d’une façon qui apporte des bénéfices aux producteurs, et qui n’apporte pas de danger à l’environnement ».
Mathias Kouamé