Loi sur le Viol et violences sexuelles :Des journalistes instruits
« Je voudrais engager l’ensemble des journalistes et des medias à soutenir la justice et l’accompagner dans ses différentes missions. C’est vrai que depuis toujours, il y a comme un mur entre la presse et la justice. Nous le reconnaissons et nous tenons vraiment à le corriger. Ce qui nous réunit est l’atelier sur la loi n° 2021 – 894 du 21 Décembre 2021 relative aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques », Ce sont entre autres mots de Sansan Kambilé, Garde des sceaux, lors d’un atelier à l’attention des journalistes, la semaine dernière, à Grand-Bassam. Des communications ont permis aux journalistes de s’imprégner des avancées notables opérées au niveau des dispositions pour punir les auteurs desdites violences. Elle renforce la protection des victimes. Le Magistrat Hugues Anicet, a procédé aux approches définitionnelles des différents termes. Toute chose qui a permis de comprendre que le viol et les violences sexuelles sont des notions complexes qui nécessitent l’extrême prudence. « Constitue un viol, tout acte de pénétration vaginale , anale, buccale ou de quelque nature qu’il soit à but sexuel imposé à autrui sans son consentement en usant d’une partie du corps humain ou d’un objet, par violence , menace, contrainte ou surprise », indique t-il. Quant au magistrat Tchétché Djehiné , il a éclairé sur les différentes mesures de protection. Il en existe deux (2).Celle délivrée par les juges et l’autre qui a trait à la procédure pénale. La troisième et dernière communication a trait aux droits de la victime. L’orateur TraBi Boty a révélé que la victime a droit aux examens médicaux, à être assisté par les avocats et continuer une vie sociale normale. Les travaux, durant l’atelier, ont permis d’échanger sur plusieurs chapitres de la loi. Notamment l’attentat à la pudeur, les actes impudiques, le harcèlement sexuel, l’infanticide ou encore le travail dangereux des enfants.
Vincent Boty
Leg : Jean Sansan Kambilé , Garde des sceaux , veut une vulgarisation de la loi n° 2021-894 du 21 Décembre 2021