Y4/Akoupé-Zeudji: Les populations impactées par les travaux de la section 2 sensibilisées autour de plusieurs thématiques
Le Coordonnateur de la Cellule de Coordination du Projet de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (CC PRICI), Gilbert Ekpini a visité les sections 2 et 3 de la voie de contournement d’Abidjan ou Y4. Cette visite du jeudi dernier, s’inscrit, a-t- on appris, dans le cadre du suivi des chantiers du Projet d’Appui à la Compétitivité du Grand Abidjan (PACOGA).
En ce qui concerne spécifiquement la section 2 (Echangeur Anyama-Autoroute du Nord) sur un linéaire de 13km, les populations impactées par les travaux ont, quelques jours avant la visite de terrain de la CC-PRICI, bénéficié d’une séance de sensibilisation.
Après Attinguié, en novembre dernier, toujours pour ce qui est de la section 2 de la voie de contournement d’Abidjan, c’était autour de la localité voisine d’Akoupé-Zeudji de recevoir l’ONG Action pour le développement local, l’environnement et la santé (ADELES), initiatrice de la séance.
Un rendez-vous porté sur, la sécurité routière, le VIH SIDA et les VBG. Au terme de la cérémonie, le doyen des notables de la localité hôte, Amon Akichi Edouard, représentant le chef du village, Jean-Jacques Agbé, à parlé de, « bienfaits » liés au contenu de la session du jour.
Les différents intervenants par rapport à chaque thématiques, ont reussi à créer une interactivité avec les populations et des envoyés de villages voisins sont Attinguié.Tout étant certain que la Y4 va apporter « le développement » à leur région, le notable a saisi l’occasion pour formuler une doléance; à savoir, le bitumage de la voie centrale du village, depuis l’entrée du village, jusqu’au château, sur 2 à 3 km.
Pour rappel, selon un document du PACOGA, à la date de fin janvier dernier, le taux d’exécution du projet était de l’ordre de 78%.Le Pacoga a été lancé par le Gouvernement Ivoirien en collaboration avec la Banque mondiale pour soutenir le développement urbain durable de l’agglomération du Grand Abidjan.
Ce projet vise à améliorer l’intégration du port dans la ville, afin de remédier aux inefficacités des opérations portuaires et des chaînes logistiques. Il prévoit également une meilleure planification et gestion de l’espace urbain, ainsi qu’une mobilité urbaine durable, en renforçant les infrastructures de transport, les services logistiques et en soutenant la compétitivité.
Mathias Kouamé
