
Diffamation et cyberharcèlement : la HACA serre l’étau autour de Johnny Patcheko et ses relais
Lemandatexpress – La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) monte au créneau face à la prolifération de contenus jugés diffamatoires et injurieux sur les plateformes numériques.
Dans un communiqué officiel dont nous avons reçu copie, l’instance de régulation met en cause le sieur KOUKOUGNON Chris Yvon, alias Johnny Patcheko, accusé de diffuser des vidéos portant atteinte à la dignité, à la vie privée et à la cohésion sociale.
Selon la HACA, les faits reprochés à l’individu concerné incluent la diffamation, la propagation de fausses informations (« fake news »), le cyberharcèlement, la divulgation non autorisée de données personnelles et le financement d’activités illégales en ligne.
Autant d’infractions sévèrement réprimées par les lois ivoiriennes, notamment la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017, modifiée par la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022, ainsi que par les réglementations internationales applicables à la communication numérique.
Les sanctions s’étendent aux relais de ces contenus
La HACA ne se limite pas à condamner l’auteur principal des faits. L’institution rappelle que toute personne relayant ou diffusant ces contenus illégaux s’expose aux mêmes sanctions pénales. « Les réseaux sociaux ne doivent pas devenir le terrain d’une campagne systématique de calomnies et de cyberharcèlement », insiste l’organe de régulation.
Face à la montée de ces dérives, la HACA en appelle à la responsabilité des citoyens et des plateformes numériques pour empêcher la propagation de contenus illicites. Des mesures ont d’ores et déjà été prises afin d’entraver les activités de ceux qui utilisent les réseaux sociaux comme un outil de désinformation et de nuisance.
Abran Saliho
Lemandatexpress.net