Côte d’Ivoire : Dagbo Godé (cadre FPI) dézingue Gbagbo: «Nous ne pouvons pas laisser le pays entre les mains de charlatans politiques»
Lemandatexpress – Dans une interview exclusive à une web TV, Dagbo Godé, ancien vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI), revient sur la rébellion de 2002. Il revient sur l’attitude du pouvoir de Laurent Gbagbo, qu’il accuse de négligence et d’incapacité à gérer le pays.
Pour Dagbo Godé, l’ancien président Laurent Gbagbo n’a jamais été un socialiste comme il le revendiquait souvent. Selon lui, Gbagbo est un «populiste ». Il donne toujours des discours pour arranger les populations des quartiers pauvres et se faire une place dans le cœur du peuple, sans réel engagement pour leur cause.
« Gbagbo est un populiste, Gbagbo n’a jamais été un socialiste.
C’est le monsieur qui fait sortir des discours pour se faire voir. On l’appelait ‘’l’enfant du peuple’’. Ça ne veut rien dire, ‘’l’enfant du peuple’’, c’est du populisme. Allez dans les bas quartiers, il se fait passer pour celui qui est avec le peuple », clame l’adjoint au maire de Yopougon.
Dagbo Godé dévoile un leadership de façade qui, selon lui, n’a jamais été basé sur des convictions profondes et sur une gestion responsable du pays, mais plutôt sur des stratégies électoralistes visant à manipuler l’opinion publique.
Il pointe du doigt l’incapacité de l’ex-président à assurer la sécurité des ivoiriens. Pour lui, la rébellion en Côte d’Ivoire est la conséquence directe d’une mauvaise gouvernance et d’un manque de préparation face aux défis de la nation. «Le premier rôle d’un État, c’est d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Si une rébellion a éclaté en Côte d’Ivoire, c’est du fait de leur incompétence », déclare-t-il.
Selon lui, les dirigeants du pays à l’époque auraient dû être capables de prévenir la rébellion et d’assurer la stabilité, mais leur manque de vision et de compétence a permis que la situation dégénère.
Si Dagbo Godé dresse un bilan critique de la gestion de Gbagbo, il se dit fière de la gestion du pouvoir actuel diriger par le Président Alassane Ouattara.
Selon lui, la Côte d’Ivoire a connu une transformation positive sous le leadership de l’actuel président, « aujourd’hui, où la Côte d’Ivoire est arrivée avec le président Ouattara, nous ne pouvons pas laisser le pays entre les mains de charlatans politiques », déclare-t-il fermement, insistant sur la nécessité de maintenir la stabilité et la prospérité du pays.
Le candidat recalé aux dernière élection du FPI compte se battre à travers le courant créer avec ses amis au sein du FPI pour entretenir le partenariat avec le RHDP.
Izoudine Youssef
