
Politique : Rémi Yao Ebrin (Pdt PEC-CI) donne « son remède » pour des élections sans violences
Lemandatexpress – La société civile était présente au meeting du PDCI, le 15 février dernier à la place Ficgayo de Yopougon. Le président de la Plateforme des organisations de la Société Civile ivoirienne (PEC-CI), Rémi Yao Ebrin a saisi cette occasion pour sensibiliser les acteurs politiques sur le ton des débats et la nécessité de tenir une révision de la liste électorale en cette année électorale.
Au cours de cette meeting, le président de la Plateforme des organisations de la Société Civile ivoirienne (PEC-CI), Rémi Yao Ebrin a fait d’importantes recommandations à la classe politique ivoirienne quant à l’organisation d’une élection crédible, transparente et ouverte à tous en octobre 2025.
« Notre premier combat : La société civile ivoirienne dans toute sa composante doit exiger que l’opération de révision de la liste électorale se fasse avant les présidentielles d’octobre 2025, pour permettre à ces milliers d’ivoiriens qui ont fait mains et pieds au cours de la dernière opération de 2024 pour avoir leurs documents (Extrait de naissance, certificat de Nationalité, ou carte nationale d’identité), mais qui malheureusement n’ont pu s’inscrire sur la liste électorale à cause du délai très court qui avait été imposé par la même Commission Electorale (CEI), puissent avoir la chance d’être pris en compte avant les échéances présidentielles d’octobre 2025 pour choisir librement leur futur Président de la République » déclare Rémi Yao Ebrin.
Il s’est d’ailleurs interrogé sur l’intérêt qu’aurait le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) à s’opposer en une période aussi sensible de l’histoire de la Côte d’Ivoire à l’inscription sur la liste électorale de ces nombreux ivoiriens ? « Si Monsieur Ibrahima Coulibaly-Kuibiert et son bureau avouent leur incapacité à organiser ladite opération avant les échéances présidentielles d’octobre 2025, alors nous devons tous ensemble demander leur démission immédiate » a ajouté le président de la PEC-CI.
Par sa voix, les organisations, associations, ONG et Mouvements de la société civile ivoirienne ont interpellé sans exception tous les partis politiques ivoiriens. « Aujourd’hui et plus que jamais nous ne devons accepter l’exclusion d’un candidat aux futures échéances présidentielles en Côte d’Ivoire. Oui Mesdames et Messieurs, la rébellion de 2002 a été justifiée par ces commanditaires sur le fait qu’une certaine frange de la population et certains candidats aux échéances électorales ont été exclus. L’histoire est un témoignage, nous avons tous en mémoire que le Président Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, n’a sans cesse manqué de dire qu’il a été victime de l’exclusion et qu’il n’accepterait plus jamais qu’un autre ivoirien subisse la même frustration. Malheureusement, nous constatons avec amertumes que des militants de certains partis politiques viennent s’asseoir sur les plateaux des chaînes de télévision avec pour seul projet de salir d’honnêtes citoyens et éliminer d’office leur candidature, comme si la Côte d’Ivoire leur appartenait, comme si c’était leur champ de cacao et qu’ils pouvaient tout se permettre à travers les dénigrements. Ne les écoutons pas chers frères et sœurs, ils sont tous payés pour distraire le peuple et nous faire perdre de vue l’essentiel de notre combat » a dénoncé Rémi Yao Ebrin.
Izoudine Youssef