
Marcory/Problème de mobilité et de stationnement au Résidentiel 1: Les propositions de l’AMUGA divulguées
Les populations des cités, Résidentielle 1 et 2, dans la commune de Marcory, sont aujourd’hui, confrontées à la problématique de la fluidité pour pourvoir accéder et sortir de leurs domiciles respectifs.
En cause, l’exiguïté des voies d’accès. A cette difficulté, s’ajoute une autre et non des moindres, l’absence de parkings laissant cours à des stationnements anarchiques. Pour faire face, la mairie a sollicité l’expertise de l’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA).
L’Amuga avait pour tâches de réaliser une étude et de faire, dans un premier temps, des propositions pour la cité Résidentielle 1 (de la pharmacie des Lagunes jusqu’à Avicenne). Les conclusions de l’étude ont été présentées le mercredi 15 janvier, au cours d’une réunion techniques tenue au foyer des jeunes de la commune.
Pour le responsable de la gestion des trafics de l’AMUGA, Samuel Zougbo, « Les mesures prises vont non seulement permettre une plus grande fluidité dans la zone et réduire les conflits générés par les stationnements mais aussi, faciliter l’accès aux bâtiments et améliorer la sécurité routière ».

Il a ajouté que, « Pour cela, il y a un certain nombre de panneaux que nous allons poser, sous réserve des observations que nous allons recueillir ». De façon précise, il y aura 8 panneaux de sens interdit, 12 panneaux d’interdiction de tourner à gauche et 12 autres, d’interdiction de tourner à droite. Mais avant, une campagne de sensibilisation pilotée par la mairie est annoncée, à l’attention, particulièrement de tous les riverains de la zone.
De quoi à réjouir le mairie-résident, Kassy Christian qui présidait la rencontre. Le représentant du maire Aby Raoul et la table de séance composée notamment du 4e adjoint au maire, Lakiss Mohammed et M’Bengue Malick, du comité provisoire des résidents de Marcory Résidentiel ont écouté les différentes réactions des participants à la rencontre.
Cette proposition de plan de circulation, en fonction des observations et objections des populations, sera ajustée. Il faut ajouter que par rapport à la même opération, la cité Résidentielle 2 (l’accès du quartier par la clinique Farha jusqu’à l’INJS) sera également concernée.
Mathias Kouamé